yulu bikes
Les vélos électriques Yulu ©Yulu

Chères lectrices, chers lecteurs,

L’inde serait-il un eldorado pour les grandes marques ? c’est ce que l’on peut penser, après que Spotify ait annoncé ses intentions de s’y implanter, et Airbnb ait investit dans la société Indienne Oyo. C’est au tour d’Uber et ses vélos électriques de la prendre pour cible, à travers son rapprochement avec la société Yulu. Toutefois, pour réussir sur ce créneau, elle devra se confronter à la start-up locale Ola.

Une option disponible directement sur l’application

C’est ce jeudi que Uber a confirmé son rapprochement avec la start-up Indienne Yulu. un fait qui vient éclairer le fait que, depuis quelques jours, les utilisateurs de l’application on pu découvrir une option pour réserver ces vélos électriques en libre service dans la ville de Bangalore, en Inde. A l’heure actuelle, aucun montant financier n’a été communiqué quant à cette opération.

Uber va laisser la possibilité à ses clients de conduire un vélo ou un vélo électrique à Bangalore. Ces engins peuvent atteindre la vitesse maximale de 25km/h, alors que la vitesse moyenne enregistrée dans la ville est de 20 km/h. Les trois premières courses sont gratuites pour l’utilisateur, et sont ensuite facturées à l’usage par Uber.

Concurrencer la start-up locale Ola

Avec son milliard d’habitant, l’Inde est un marché à fort potentiel pour ce qui concerne les nouvelles mobilités, mais il est également très concurrentiel. Parmi les acteurs majeurs locaux, la start-up Ola est très bien implantée, et représente le concurrent majeur d’Uber.

Pour pouvoir la concurrencer, Uber souhaite étendre sa gamme de services, et diversifier ses activités. Mais, de son coté, Ola est dans la même logique, ayant investit l’an passé 100 millions de dollars dans la start-up de location Volgo. Cette dernière dispose d’un parc de plus de 6000 scooters; autrement dit plus que les 4500 vélos et 500 vélos électriques du parc de Yulu.

Reste à voir si Uber, pour pousser sa croissance, va effectuer d’autres levées de fonds.

Yvan Dupuy