Start-up Bounce Bangalore
Les scooters de la start-up Indienne Bounce

Si à Taïwan, des sociétés comme Gogoro ont bien compris le potentiel des accessoires comme les batteries amovibles pour scooters électriques, en inde, les difficultés liées au trafic quotidien sont une vraie source d’opportunités commerciales. Une donnée que la start-up du Bangalore Bounce a bien saisie. Cette dernière exploite en effet plus de 17000 scooters électriques, et à essence dans 36 villes Indiennes. Pour poursuivre son développement, elle vient de lever 150 M$ auprès d’investisseurs important.

Les investisseurs historiques principaux acteurs

Eduardo Saverin, B Capital et Accel Partners India , les investisseurs historiques existant, seront les principaux acteurs de cette levée de fonds. Baptisée série D, cette dernière valorise la start-up a plus de 500 millions de dollars. Précédemment, le tour C l’avait valorisée environ 200 millions de dollars.

Historiquement, la start-up s’appelait Métro Bikes. Elle permet aux clients de louer un scooter pour effectuer un trajet d’un point A à un point B, avec un tarif très abordable. Une fois celui-ci terminé, le client peut déposer le scooter sur n’importe quel stationnement à proximité. Si la jeune pousse se refuse à commenter cette opération financière, on sait qu’elle a acquis le mois dernier 2,1 millions de clients au total.

Vivekananda Hallekere remet en cause le modèle d’Uber et Ola

Le co-fondateur et directeur général de Bounce, Vivekananda Hallekere, a déclaré que le modèle traditionnel d’Uber et Ola avait “atteint ses limites”.

“Vous ne pouvez pas avoir un modèle de business rentable si vous proposez aux gens un pilote. Pourquoi avoir un pilote, alors qu’il vous suffit de savoir utiliser un scooter ?”

A l’heure actuelle, l’Inde est le plus grand marché au monde pour les deux-roues. Selon les estimations de l’industrie, plus de 200 millions de personnes sont autorisées à conduire un véhicule à deux roues dans le pays. Environ 20 millions de motos et de scooters neufs sont vendus dans le pays chaque année.

Yvan Dupuy

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