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Crédit photo: sos accessoires

Aider les gens à diagnostiquer et réparer par eux-mêmes leurs appareils électroménager, tel est le défi que propose la start-up Française Sos accessoires. Appelée “do it yourself” outre manche, cette tendance arrive en France, dans un moment salutaire, où les économies sont de mise. La jeune pousse annonce à ce titre une levée de fonds de l’ordre de 12M$ (10M€), sous la coupe de plusieurs investisseurs, à savoir ETF Partners, mais aussi Quadia, Starquest et Seed for Good.

Sos Accessoires saisit l’opportunité du Do It Yourself

De plus en plus de ménages ont envie de faire les choses par eux-mêmes (ce qui est la définition même du Do It Yourself). Cette tendance touche de nombreux domaines, à savoir la cuisine, les vêtements, la décoration, les cosmétiques, et bien évidemment la réparation d’appareils électroménagers

D’ailleurs, si l’on regarde un peu plus près au niveau des chiffres fournis par LSA: 96% des Français ont eu recours au do it yourself en 2020, dont 49% pour des motifs économiques, et 40% pour changer leur manière de consommer.

La réparation à domicile de différents objets est désormais un loisir comme un autre, qui permet en outre de réaliser des économies substantielles. Certaines formations pour réparer seul son smartphone existent même sur le marché.

D’une manière plus spécifique, concernant l’électroménager, 80% de ceux-ci sont remplacés, au lieu d’être réparés, ce qui est néfaste pour l’environnement, et l’empreinte carbone. Pourtant, le marché des pièces détachées en électroménager pèse tout de même 4,1 milliards d’euros, rien que dans l’Union Européenne. Il convient donc de proposer, en face, une offre adaptée pour ce marché.

Aider les réparateurs amateurs

Sos Accessoires met en avant le fait qu’elle a permis de réduire l’empreinte carbone liée aux appareils électroménagers, avec un demi-million d’appareils en 2020, soit 20 000 tonnes d’émissions de CO2, soit l’équivalent annuel des émissions de CO2 de 4 375 Français par an.

Olivier de Montlivault, fondateur de SOS Accessoire, a déclaré: «Nous avons une énorme opportunité de contribuer à réduire les déchets d’appareils électroménagers et, ce faisant, de perturber la perception qu’une fois quelque chose est cassé, il doit être remplacé.”

En terme de concurrence à Sos Accessoires, on retrouve des acteurs comme Spareka et Adepem. Toutefois, la jeune pousse reste confiante dans son positionnement, mais plus particulièrement sa taille, la disponibilité des pièces de rechange et le catalogue / base de données.

Coté investisseur, le principal intéressé, ETF Partners, à déclaré, par l’intermédiaire de Rémy de Tonnac: «Nous voyons un consommateur de plus en plus conscient, qui souhaite entretenir ses appareils, plutôt que de simplement les jeter. SOS Accessoire est idéalement placée pour répondre à ce besoin, avec une équipe de direction qui a une compréhension approfondie du marché et du modèle commercial pour, non seulement dominer ce créneau dans le secteur du commerce électronique, mais aussi perturber le marché plus large lui-même.

Le do it yourself a donc de beaux jours devant lui, opportunité que saisi aujourd’hui Sos Accessoires.

Yvan Dupuy

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