Messenger kids
Crédits: Facebook

Alors que la majorité des écoles du monde entier restent fermées en raison du coronavirus, Facebook vient d’annoncer le déploiement de son nouveau Kids Messenger dans 70 pays supplémentaires. De nouvelles fonctionnalités devraient également voir le jour pour permettre aux enfants d’accroître leurs contacts, sous la supervison de leurs parents.

“Supervised Friending”: la nouvelle fonction phare

Supervised Friending sera donc la nouvelle fonctionnalité phare de la prochaine version du Messenger Kids. Elle sera lancée dans un premier temps uniquement aux Etats-Unis, puis dans les autres pays. D’une manière plus concrète, dans la version actuelle, les enfants doivent attendre la validation du contact dans Messenger. Avec la fonction Supervised, les parents peuvent activer une fonction qui permet à leur enfant d’accepter ou rejeter un contact. Les parents sont avertis via Messenger et autorisés à remplacer toutes les approbations via le tableau de bord des parents.

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La deuxième nouvelle fonctionnalité permet quant à elle aux parents d’approuver d’autres adultes, comme les enseignants, pour ajouter leurs enfants aux discussions de groupe. La troisième fonctionnalité, désormais disponible aux États-Unis, au Canada et en Amérique latine, permet aux parents de rendre le nom et la photo du profil de leur enfant visibles par un cercle d’utilisateurs qui comprend les amis des contacts de leurs enfants et leurs parents.

Une nouvelle version déployée avec des professionnels

Dans son communiqué officiel, Facebook affirme que cette nouvelle version du messenger avait été développée avec des conseillers jeunesse. Ce groupe consultatif était composé d’experts en développement de l’enfant, des médias, mais aussi de sécurité en ligne.

En février déjà, la société avait introduit de nouveaux outils et fonctionnalités qui donnent aux parents plus de contrôle sur l’activité de leurs enfants sur Messenger Kids, y compris un journal d’activité qui permet de voir plus facilement avec qui ils discutent et ce qu’ils partagent.

Mais, comme l’a noté Sarah Perez de TechCrunch, la politique de confidentialité de Facebook donne encore beaucoup de place à l’entreprise pour collecter des données personnelles.

Yvan Dupuy

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