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Crédits: Sasin Tipchai / PIxabay

Basée aux Émirats Arabes Unis, Zenda veut aider les parents à mieux gérer les frais de scolarité pour leurs enfants, mais aussi la manière dont les établissements gèrent la collecte des fonds. Elle vise dans un premier temps une expansion en Afrique, mais aussi dans d’autres pays, grâce à une levée de fonds de 9,4M$.

Zenda œuvre pour une meilleure gestion des frais scolaires

Afin d’aider les parents et établissements scolaires à mieux gérer les frais scolaires et collecter les fonds, Zenda a développé une application spécifique. Cette dernière permet notamment aux écoles de rationaliser les collectes de fonds, en acceptant notamment les paiements en ligne.

De fait, les parents n’auront plus à présenter des bordereaux de dépôt bancaire ou de chèque comme preuve de paiement, car toutes les transactions effectuées via Zenda se déroulent en temps réel. La startup propose également une option de financement intégrée, qui étend le crédit des frais de scolarité aux parents, et permet ainsi un remboursement flexible.

La jeune pousse a été fondée très récemment,par Raman Thiagarajan et Haseeb Ahmed, tous deux anciens de McKinsey & Company. Après à peine 1 ans d’existence, elle vise déjà une expansion en Égypte et en Inde.

Une succession à Nexsquare

Mr Thiagarajan précise que Zenda prend en fait la suite de Nexsquare, première start-up fondée par les deux entrepreneurs. Thiagarajan, qui dirigeait auparavant la pratique des services financiers de McKinsey dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), a déclaré à TechCrunch que leur première startup les avait aidés à comprendre le marché de l’éducation à un niveau granulaire, leur permettant de créer une solution fintech qui résout les défis rencontrés. par les parents et les écoles autour du paiement et de la gestion des frais. cette compréhension empirique est donc le fruit même de la naissance de Zenda.

Thiagarajan souligne par la suite l’absence d’un système de paiement numérique efficace pour la gestion des frais de scolarité:

“Le paiement des frais dans les écoles est principalement manuel, et lorsqu’il est numérique, il est lourd, coûteux et a un aspect manuel.Avec toutes les connaissances que nous avons de notre entreprise précédente, nous comprenons le secteur de l’éducation. Et donc, nous avons une application destinée aux parents… nous nous intégrons également profondément dans les établissements d’enseignement pour éliminer les frictions à la fois entre les parents et les écoles »

Parmi les principaux investisseurs ayant participé au tour de table, citons STV, COTU Ventures, Global Founders Capital et VentureSouq. Et du coté de STV, Ihsan Jawad, fondateur associé, se montre particulièrement enthousiaste sur son investissement: « Raman, Haseeb et l’équipe ont identifié une lacune convaincante sur le marché et dans le soutien aux familles sur un sujet qui leur tient à cœur. En voyant leur forte traction au cours des derniers mois, nous ne pourrions pas être plus enthousiasmés par Zenda. Les Émirats arabes unis eux-mêmes représentent un marché de plus de 8 milliards de dollars pour les frais d’enseignement privés et ils sont déjà bien placés pour conquérir le leadership.

D’ailleurs, depuis son lancement, Zenda a vu son nombre d’utilisateurs multiplié par 20, avec un chiffre de transactions financières atteignant les 100 millions de dollars (année 2021).

Concernant l’utilisation des fonds, Mr Thiagarajan précise que les fonds seront principalement utilisés d’une part pour le développement technique de l’application, mais aussi pour l’expansion géographique, en terme de marchés. Sur le plus long terme, Zenda devrait aussi étendre son concept à la gestion financière personnelle, même si cela n’est qu’un projet à l’heure actuelle.

Yvan Dupuy

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