Le monde des start-ups est en pleine effervescence, et particulièrement en France. Mais celui de celles qui atteignent le statut de “licorne” est plus rare, car plus difficilement accessible. Il s’agit en effet d’une jeune pousse ayant atteint une valorisation à plus d’un milliard de dollars (820 millions d’euros). Mais quelles sont donc les licornes françaises ?
Allan: la dernière des licornes Françaises
Parmi celles qui ont atteint ce palier, la dernière en date est Allan. L’Assureur santé a en effet levé des fonds l’an passé à hauteur de 185 millions d’euros, pour atteindre une valorisation globale de 1,7 milliard de dollars. Elle rejoint donc le clan des licornes tricolores.
Mais, comme les recense le cabinet CB insights, elle est loin d’être la seule en France, puisque douze entreprises tricolores ont atteint ce statut tant convoité. Allan est donc en tête. Vient ensuite Mirakl, dans le domaine de l’édition de logiciels, qui avait levé l’an dernier, la somme colossale de 300 millions de dollars.
Sur la troisième place du podium, on retrouve la célébrissime Blablacar, avec une valorisation à 1,45 milliard de dollars. Quant à la doyenne des licornes Françaises, il s’agit du géant Français du Cloud Computing, OVH, qui a été fondée en 1999, et qui a récemment marqué l’actualité avec l’incendie de son datacenter à Strasbourg.
Des objectifs ambitieux pour la France
Concernant le futur des licornes, Le chef de l’État, Emmanuel Macron, a fixé pour la France l’ambitieux objectif d’atteindre le cap de 25 licornes, d’ici 2025.
« Vous avez les idées, il faut vous apporter les capitaux pour réussir. Je suis convaincu que la dynamique ne fait que commencer… mais il fallait qu’elle commence, s’est satisfait le président de la République. La capacité à lever des fonds, c’est celle de réussir plus vite, d’avoir des startups qui grandissent plus vite et plus fort et la possibilité de garder nos champions, les faire croître et créer de l’emploi. »
Une annonce faite mardi soir, à l’occasion du France Digitale Day, en présence d’une myriade de start-uppers et d’investisseurs. Le fait d’assurer la souveraineté numérique, permettra, selon lui, de pouvoir créer un certain nombre d’emplois. Il souligne toutefois l’importance de rester ouvert aux investisseurs étrangers, en ajoutant: « Je suis ouvert aux investisseurs chinois ou américains, aux entreprises étrangères qui peuvent fournir des services mais je ne veux pas dépendre de technologies étrangères«.
Des capitaux utiles donc, mais qui devront être injectés dans l’économie Française pour créer une réelle valeur ajoutée, et surtout de l’emploi, dans une période relativement complexe.
Vous trouverez plus d’infographie sur StatistaYvan Dupuy