[Vidéo]: Le prototype du taxi volant Pop Up made in Audi et Airbus vole pour la première fois

Chères lectrices, chers lecteurs,

C’est à l’échelle 1:4 que les trois sociétés que sont Audi, Airbus et Italdesign ont décidé de concevoir le prototype du taxi volant baptisé pop-up. Une voiture autonome, un drone et une capsule accueillant les passagers qui passent de l’un à l’autre. Un taxi autonome doit être capable de tout faire.

Un premier prototype capable de voler et rouler

Conçu à l’échelle 1:4, ce véhicule autonome est à a fois capable de voler et rouler.Ce dernier a été présenté au grand public le mardi 27 novembre, à l’occasion de la drone week qui se tient à Amsterdam du 26 au 30 novembre. En réalité, l’engin avait déjà fait une apparition lors du salon de Genève en 2017.

Ce concept combine un véhicule autonome et électrique sur lequel une capsule accueillant les passagers peut être fixée et un drone pouvant attraper la capsule et voler avec. Dans un communiqué, Audi explique que, dans cette première démonstration, le drone a placé cette capsule le véhicule électrique au sol, qui a ensuite pu rouler de manière autonome.

Audi choisit l’Amérique du sud pour mener des essais

Bernd Martens, membre du conseil d’Audi et président d’Italdesign déclare dans un communiqué:“Les taxis volants arrivent. Nous sommes convaincus de cela chez Audi”.

Certes, cela ne demeure pour l’heure qu’un prototype, mais la marque que, dans les 10 années à venir, ses clients pourraient peut-être utiliser un service de taxis volant dans les grandes villes. Une sorte de taxi dans lequel ses clients pourraient voler et rouler, sans avoir à changer de véhicule. “La prochaine étape est un prototype taille réelle qui puisse voler et rouler”, affirme d’ailleurs Bernd Martens.

Une nouvelle qui ne devrait pas rassurer les taxis VTC, qui se sentent menacés par l’arrivée des taxis autonomes. Mais que ces derniers se rassurent: la marque n’en est qu’à des phases de tests à Mexico et Sao Paulo. De plus, la complexité des différentes autorisations nécessaires pour que ces véhicules puissent circuler librement risque d’être un véritable parcours du combattant.

Yvan Dupuy