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Chères lectrices, chers lecteurs,

Si vous suivez de près le crowdfunding, peut-être avez-vous entendu parlé de Ulule ? Avec le développement des projets économiques , de la réinsertion sociale et des problématiques climatiques, et aussi cet été le soutien de BNP Paribas, Ulule affiche ses ambitions.

Plusieurs fonds en jeu

Via la structure « capital-innovation », BNP Paribas participe au financement direct d’Ulule. Mais elle n’est pas le seul acteur en la matière. Citons la présence de fonds comme Citizen Capital, soutenu entre autres par Bpifrance, Natixis, Amundi et AG2R La Mondiale, se joint à l’opération, aux côtés de MAIF Avenir.

L’évolution de la plateforme a été rapide, et les chiffres parlent d’eux-mêmes. De 12 salariés, 200 000 membres et 2 200 projets financés à l’époque, on est passé à 25 collaborateurs, 1,22 million d’inscrits et un peu plus de 14 600 collectes réussies sur 22 700 organisées (soit un taux de réussite de 64 %).

Afin de continuer son développement, l’incubateur communautaire mise sur le développement des API (tout comme Kamp’N qui en a plus de 500) afin d’afficher des projets sur des sites tiers.

Ulule a également développé des services connexes comme Okpal.com, une plateforme de mini-collecte destinée à s’autofinancer via des proches comme la famille, les amis ou les connaissances. Une sorte de plateforme vers le crowdfunding à grande échelle.

Le transnational en ligne de mire

Mais la stratégie d’Ulule réside en grande partie dans son développement à l’international avec des pays comme l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie afin de financer des projets transnationaux.

Les deux fondateurs,  Alexandre Boucherot (actuel président) et Thomas Grange ont déjà mis en place des relais dans des villes comme Barcelone ou bien encore Montréal.

Souhaitons donc à Ulule un bon développement.

Yvan Dupuy

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