gurucollectiveChères lectrices, chers lecteurs,

A Berlin, la start-up Gurucollective s’envisage comme futur leader des restaurants fantômes. En effet, ces restaurants virtuels cuisinent simplement pour des livraisons. Seul inconvénient pour elle, sa montée en puissance reste dépendante des plateformes de livraison.

Un concept importé des Etats-Unis

Ce concept venant de l’autre coté de l’Atlantique, notamment avec le succès d’Ando racheté par Uber en 2018. En mars 2016 à Berlin, Paul Gebhardt et Dimitros Ploutarchos ont décidé de s’inspirer de ce concept pour créer Gurucollective.

Au tout départ, Green Gurus, était leur propre plateforme qui proposait des salades fraîches et smoothies. Grâce au premier succès remporté par ce concept, ils ont par la suite étendu leur restaurant virtuel jusqu’à 7 restaurants virtuels vendant soupe, burgers, mais aussi cuisine Thaï.

Un seul et même restaurant virtuel pour tous les plats

Tous les plats sont conçus par un seul et même restaurant. Selon Paul Gebhardt, “tous les plats sont conçus dès le départ pour être livrés chauds ou frais en trente minutes dans un périmètre de trois kilomètres“.

Maline, l’entreprise adapte son offre grâce à l’analyse menée par Google Analytics, a niveau des produits et menus proposés. Dès la première année, GreenGurus a levé 2,2 millions d’euros auprès notamment de Quantile Holdings (41%), Mitsos (22%) et Project A Ventures II (17%) (source gruenderszene.de).

Concernant sa rentabilité, Monsieur Gebhardt déclare: “Nous sommes rentables dès le premier achat et gagnons, dans l’idéal, entre 5 et 20% par commande“. Il ajoute par la suite que son concept de restaurant virtuel est rentable par rapport à un concept classique, notamment grâce à l’absence de structure: “Contrairement aux restaurants accueillant leur clientèle, qui demandent un Capex de 1 à 1,5 million d’euros par installation, 70.000 € suffisent pour un ‘restaurant fantôme’.

Seul inconvénient, et “revers de la médaille”, l’entreprise dépend fortement des plateformes de livraison extérieures. Mais, le directeur reste confiant en concluant:

l’avenir est aux repas livrés. A New York, certains appartements n’ont même plus de cuisine parce qu’ils sont conçus pour des gens qui mangent dehors ou se font livrer.”

Yvan Dupuy