Mobike-London

Chères lectrices, chers lecteurs,

En 2017, Mobike affichait ses ambitions de vouloir conquérir le japon. Mais aujourd’hui, l’heure est à la consolidation sur le marché du partage de vélos en libre service, sans station. L’entreprise tombe donc dans l’escarcelle du chinois Dianping, qui a fusionné en 2015 avec Meituan.

Une présence internationale pour Mobike

Le service déployé par Mobile est présent dans plus de 200 villes à travers le monde. Elle revendique plus de 200 millions de vélos en circulation, 10 millions de vélos, et 200 millions d’usagers. D’iiçi cet été, elle souhaite atteindre le chiffre d’un demi milliard d’utilisateurs.

Contrairement à d’autres services comme Vélib, où les utilisateurs prennent et déposent les vélos dans des endroits dédiés, les utilisateurs de Mobike peuvent prendre et déposer un vélo n’importe où dans la ville. Pour cela, l’application mobile de la start-up géolocalise les vélos disponibles, qui peuvent être débloqués en scannant un QR code présent sur chaque vélo. L’utilisateur bénéficie ainsi d’une plus grande liberté d’utilisation.

Une concurrence active

En terme de concurrence, Mobike doit faire face à des entreprises comme Ofo, qui revendique déjà 10 millions de vélos en circulation, 200 millions d’utilisateurs, et une présence dans plus de 250 villes à travers le monde. Aux Etats-Unis, Mobike doit affronter Limebike, qui a levé 70 millions de dollars en février.

Pour Mobike, le rachat par Dianping est une bonne nouvelle, dans le sens où c’est un atout supplémentaire pour contrer la domination d’Alibaba en Chine. Cette dernière investit régulièrement dans Ofo, avec notamment une levée de fonds de 866 millions de dollars en mars dernier.

Yvan Dupuy