smartphone commerce
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Présent à longueur de journée dans notre poche, rivé à notre main, le smartphone est devenu un incontournable. Et ce petit appareil qui n’était censé que passer des appels est devenu un outil à tout faire. Si bien qu’aujourd’hui, il a même changé nos habitudes de consommation.

Et cette révolution a fait que le smartphone est devenu le canal d’achat préféré des consommateurs. Aussi, l’e-commerce a dû s’adapter pour proposer de nouveaux formats, compatibles avec l’usage et capter cette clientèle accrochée à son smartphone.

Le développement des apps mobiles

Aussi pratique soit-il, un smartphone n’est pas un ordinateur. De ce fait, accéder au site internet d’une marque de vêtements ou de son magasin pour les courses hebdomadaires n’est pas très aisé depuis son mobile. Et tous les géants du commerce et de l’e-commerce l’ont bien compris.

C’est pourquoi les applications mobiles ont fleuri et que chaque marque se doit d’en posséder une. Car l’application mobile ne sert pas uniquement à acheter, mais également à naviguer. Elle est donc parfaitement adaptée à l’usage mobile, et offre un confort dédié à cette expérience, qu’une page internet ne peut fournir.

L’acte d’achat sur mobile est devenu une opportunité à ne pas rater, et le consommateur en est friand. Toute entreprise qui, aujourd’hui, se détourne d’une app mobile, se prive d’une part importante de clientèle.

Les français achètent de plus en plus sur mobile

L’utilisation du smartphone dans l’e-commerce ne peut plus être considérée comme anecdotique aujourd’hui. En 2021, une étude menée par OpinionWay et iloveretail.fr a montré que 34% des français font au moins un achat par mois, via leur mobile. Et ce n’est pas tout, pour leurs achats e-commerce, ce sont 48% des français qui utilisent leurs smartphones.

Et cela se ressent également au niveau des comportements. Sur mobile, le consommateur est beaucoup plus versatile et impulsif. Bien plus que sur n’importe quel autre support.

Autrement dit, les applications mobiles doivent être créées et développées, tout en gardant ce point en mémoire. L’app doit parfaitement correspondre à l’usage nomade de l’utilisateur. Il ne doit pas devoir chercher l’information ou le produit, et l’usage doit être rapide et parfaitement fluide. Dans le cas contraire, une mauvaise interface utilisateur et/ou un fonctionnement chaotique feront fuir le client.

La véritable clé d’une app e-commerce réussie reste malgré tout la simplicité. En un seul coup d’œil, le consommateur doit comprendre où il est et comment il peut atteindre son but. Évidemment, il faut toujours garder à l’esprit que la navigation doit être mobile-friendly.

D’autre part, l’utilisateur aime être rassuré. C’est ainsi que le fait d’afficher que la livraison et les frais de retour sont gratuits sont essentiels. Et ces deux points sont d’ailleurs les plus cruciaux pour le consommateur. Le rassurer dès son arrivée sur l’application mobile permet de le mettre en confiance et donc de maximiser la chance qu’il achète.

E-commerce sur mobile et sécurité

Lors de l’arrivée de l’e-commerce, la question de la sécurité a grandement fait débat. Mais aujourd’hui, cette question n’existe même plus et des solutions sécurisées existent. Il en est de même sur mobile. Les réfractaires à l’usage mobile pourront arguer que le mobile n’est pas un appareil sûr, qu’il existe des risque de piratage, etc…

Si le risque zéro n’existe évidemment pas, il ne faut pas tomber dans la paranoïa pour autant. Aujourd’hui, que ce soit sur mobile ou sur le Web, de nombreuses solutions de paiement sécurisées en ligne existent, que ce soit via des applications tierces, ou directement mises en place par nos banques.

Et il existe également des bonnes pratiques. Il n’est pas nécessaire d’enregistrer ses données de paiement sur l’application, ce qui diminue les risques de piratage. D’autre part, en faisant confiance aux enseignes reconnues, il y a peu de risques d’avoir une mauvaise surprise.

Au final, que ce soit sur mobile ou sur le Web, les pratiques sont les mêmes. Finalement, le consommateur n’est pas plus exposé via son app mobile que sur son ordinateur.

Yvan Dupuy