kuratas-robot-tueur-japonais-humain-1

Chères lectrices, chers lecteurs,

Face au projet de développement de robots-tueurs de l’université sud-coréenne Kaist, les spécialistes en intelligence artificielle tirent la sonnette d’alarme. Les scientifiques appellent donc au boycott de l’institution.

Le Kaist se défend de toute mauvaise attention

Concernant Kaist, les scientifiques ont déclaré:

“En tant que chercheurs et ingénieurs travaillant sur l’intelligence artificielle et la robotique, nous sommes très préoccupés par l’ouverture d’un ‘Centre de recherche pour la convergence de la défense nationale et de l’intelligence artificielle’ au KAIST en collaboration avec Hanwha Systems”

Selon le Guadian, les tension seraient nées après l’ouverture du centre fin février. Le Kaist se défend de toute mauvaise attention. Ce dernier affirme qu’il “constituerait une base solide pour le développement de la technologie de défense nationale. Je tiens à réaffirmer que le KAIST n’a aucune intention de s’engager dans le développement de systèmes d’armes létales autonomes et de robots tueurs”.

Des déclarations insuffisantes pour rassurer ?

Il semble toutefois que ces déclarations ne soient pas suffisantes pour rassurer l’opinion publique. Toby Walsh, signataire de la lettre ouverte (également paraphée par deux scientifiques français, Malik Ghallab et Marie-Christine Rousset donne son point de vue sur la question:

toby walsh

Toby Walsh:”C’est une université très respectée qui s’associe avec un partenaire éthiquement très douteux qui continue de violer les normes internationales”

L’onu ayant été prévenue, ces fameux robots-tueurs pourraient-ils avoir une utilité,dans le cas par exemple de la lutte contre Daesh? des dérapages pourraient-ils avoir lieu avec des utilisations malveillantes ? question délicate, sur laquelle il conviendra de se pencher sérieusement.

Yvan Dupuy