irm maladie d'alzheimer
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De plus en plus d’entreprises de la e-santé semblent vouloir apporter leur aide dans le domaine des malades neurodégénératives. à l’instar par exemple du Neuralink développé par Elon Musk. C’est aujourd’hui la Lituanie qui met la main à la patte. En effet, des chercheurs Lituaniens ont développé un système d’apprentissage capable de détecter les débuts de troubles cognitifs (légers), avec un taux de réussite de 99%.

Détecter les premiers signes de la maladie d’Alzheimer

La trouvaille des équipes de chercheurs Lituaniens a fait l’objet d’une publication dans la revue scientifique Diagnostics. Une annonce qui tombe pile poile le jour de la journée mondiale de cette maladie, le 21 septembre.

Elle touche en Franche près de 900 000 personnes, principalement de sexe féminin. Et, malgré des évolutions en la matière, la détection des premiers signes reste complexe, raison pour laquelle les scientifiques veulent apporter leur pièce à l’édifice.

C’est utilisant la technologie de l’IRM que les équipes de la KTU (l’Université de technologie de Kaunas) que les scientifiques ont pu développer cet outil de détection des premiers signes. En effet , la détection précoce permet de mettre en place rapidement des traitements, mais aussi en luttant mieux contre l’isolement social.

Si actuellement, les médecins lisent et décryptent les résultats des IRM pour voir les premiers signes de la maladie, cette phase est particulièrement longue et fastidieuse. C’est donc cette tâche spécifique qui va être confiée à l’algorithme.

Pour parvenir à cette prouesse, les scientifiques ont utilisée un panel de 138 patients, issus de l’Alzheimer’s Disease Neuroimaging Initiative (ADNI). Cette dernière vise d’ailleurs à améliorer les essais cliniques, et mieux lutter contre cette maladie.

Un outil devant être encore amélioré

Si l’algorithme a été testé sur pas moins de 78000 images d’IRM, et que son taux de précision avoisine les 99%, les chercheurs estiment qu’il n’est pas en mesure de couvrir la totalité des cas, et des différentes configurations possibles.

Rytis Maskeliunas, chercheur à la KTU a donc déclaré: “Nous travaillons avec des institutions médicales pour obtenir plus de données“. Il s’agit donc d’une manière indirecte pour dire que la technologie doit être améliorée, pour être encore plus efficace.

Toutefois, les équipes restent conscientes que cet outil ne pourra remplacer l’analyse humaine, qui reste la plus fiable. Il apporte toutefois un confort d’utilisation, pour pouvoir notamment effectuer un “premier tri”, qui pourra par la suite être affiné par une lecture humaine.

Yvan Dupuy