Chères lectrices, chers lecteurs,
Le Wall Street Journal vient de révéler que certains employés d’Amazon China accepteraient des dessous de table de la part de certains revendeurs pour enlever des avis négatifs de produits. Suite à cette nouvelle, Amazon a tout de suite commandité le déclenchement d’une enquête internet sur cette pratique.
300$ en moyenne pour la suppression d’un avis négatif
Dans son article, le Wall Street Journal dévoile que la somme moyenne offerte par les revendeurs aux employés d’Amazon s’élève en moyenne à 300 dollars. De quoi bien arrondir les fins de mois pour les employés chinois…de leur coté, les vendeurs chinois évitent de devoir faire face à une baisse de leurs ventes, un avis négatif pesant lourd sur la balance de la “preuve sociale” en terme de confiance dans le produit.
Ces négociations s’effectueraient via le service “We Chat” mis en place par Amazon entre les vendeurs et les employés. Ce dernier leur permet notamment de communiquer pour, de manière habituelle, discuter autour des conditions de vente, ou bien encore sur les fiches produits, mais son usage serait donc indirectement détourné pour améliorer la confiance sociale dans le produit.
Cette pratique est bien sûr incompatible avec le règlement intérieur d’Amazon, ce qui à déclenché de manière automatique une enquête interne, afin de mettre fin à ces agissements. L’enquête ne se limiterait pas à la Chine, puisque certains employés Américains seraient également adeptes de cette pratique. Pour ce qui est de la Chine, les cadres exécutants Chinois ont été sommés par la maison mère de trouver les coupables, et de mettre fin à ce processus.
L’un des porte-parole d’Amazon a d’ailleurs rappelé que les règles d’Amazon en la matière sont strictes.
Et si les employés sont sanctionnés, il en va de même pour les vendeurs, qui doivent suivre les règles strictes mises en place par le géant Américain. Ce genre de pratique menaçant en effet l’intégrité du fonctionnement de la plateforme.
Yvan Dupuy