seabubbles

Chères lectrices, chers lecteurs,

Afin de poursuivre son projet de développement, Seabubble avait levé en fin 2016 3 million d’euros auprès de la Maif. Elle devait, dès mars 2018, faire voler ses taxis volant au dessus de la seine. Mais, suite à des discussions difficiles avec l’administration Parisienne, cette dernière a finalement décidé de retourner en Suisse.

Une loi vieille de 140 ans bloque le projet

L’administration fluviale n’a finalement rien cédé face à Seabubbles. En cause: une loi vieille de 140 ans intedisant à tout véhicule de naviguer à plus de 12km/h. Or, Seabubble précise que ces engins doivent, pour décoller, atteindre la vitesse minimale de 10km/ et devraient pouvoir voguer à 40ou 50 km/h.

D’autres facteurs rentrent en jeu, comme le tarif d’amarge à un pont autonome, qui s’élève à 1000 euros par jour. Techniquement, Seabubbles ne peut non plus brancher ses véhicules autonomes sur des bornes de recharge électrique.

Les tests seront donc effectués près de chez elle, sur le lac Léman, en mettant en place 5 navettes qui feront le trajet entre deux communes Genevoises, ce après avoir obtenu l’homologation des pays Alpins.

Tokyo, Bankok ou San Fransisco se déclarent également intéressées par le projet.

Paris et sa Seine ne devraient donc pas pouvoir accueillir ces véhicules d’un nouveau type, qui auaient pu désengorger les axes de circulation.

Yvan Dupuy