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Chères lectrices, chers lecteurs,

En France, comme partout dans le monde, les inscriptions aux jeux d’argent en ligne se multiplient à grande vitesse. A titre indicatif, le marché pesait près de 8 milliards d’euros pour l’année 2015. Parmi les jeux à succès, le poker en ligne semble connaître un réel succès.

Le poker : 65% de toutes les mises

Selon l’observatoire des jeux, et l’Arjel, le poker en ligne représente à lui seul 65% des mises globales. Sur ce segment, les mises ont augmentées de 8% en 1 an (T3 2016 à T3 2017). Au global, ce marché pèse près de 58 millions d’euros, ce qui représente une augmentation de 11% en terme de poids, par rapport à l’année 2016. Des produits parallèles, comme le blackjack en ligne se démocratisent de plus en plus, et comptent donc de plus en plus d’adeptes.

Le montant des mises d’entrée est en hausse de 1 point pour le poker,. Les joueurs ayant misé moins de 30 euros représentent désormais 41% de la population des joueurs. La part des joueurs entre 100 et 300 euros est, quant à elle, en baisse de 1 point. La part des joueurs ayant misé plus de 100 000 euros reste stable.

Les paris sportifs : le football, et les autres…

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Avec 331,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour 2017 (+23% par rapport à 2016), le foot est un poids lourd du pari sportif en ligne. A titre indicatif, le tennis, qui arrive en seconde position, ne pèse « que » 121,5 millions d’euros.Nous retrouvons, dans la suite du classement, des jeux comme le basket-ball, le rugby, le volley-ball, le base-ball, le handball, le rugby à XIII, le hockey sur glace, ou bien encore le cyclisme. Sur 1 an, les croissances les plus importantes sont enregistrées par le basket-ball et le base-ball avec respectivement + 58 et +67%.

L’Arjel n’oublie pas les sports dit « annexes », qui ont aussi leur place sur le marché des paris sportifs. Même si leur poids est moindre, il est intéressant de les citer : Badminton, tennis de table, billard, athlétisme, football américain, spot automobile, golf , motocyclisme.

Genre et tranches d’âges : Une population jeune et masculine majoritairement

Globalement, la population la plus active sur les jeux en ligne est masculine à hauteur de 89% d’hommes, pour 11% de femmes. Une proportion qui atteint même 91% sur le segment des paris sportifs.

En terme de classe d’âge, la population s’est rajeunie au T3 2017.En effet, la population des 18-24 ans représente près du art de l’ensemble des jeux en ligne (24%) alors qu’en 2016, cette proportion n’était que de 20%. A l’inverse, les poids des joueurs de 25-34 ans et de 35-54 ans reculent (de respectivement 1 et 3 points) et stagnent chez les plus de 55 ans en raison de la croissance moins rapide de CJA enregistrée chez les joueurs de ces tranches d’âge (de+2% pour les 55-64 ans à +7% pour les 25-34 ans).

Spécifiquement, les paris sportifs se caractérise fortement par une population jeune. La part des 18-24 ans augmente de 6 points. Le poker, lui aussi, est principalement composé d’une population majoritairement âgée de moins de 35 ans. Les paris hippiques, quant à eux, sont composés d’une population plus âgée, sachant que les plus de 35 ans représentent 77% de la clientèle.

Les moyens de paiement utilisés : la carte bancaire domine

Afin d’approvisionner leur compte de jeu, la carte bancaire reste le moyen le plus largement utilisé. Ainsi, près de 82% des sommes ont été déposées via carte bancaire, soit une hausse de près de 2 points part rapport au T3 2016.

Les cartes prépayées ont générées 11,2% des montants déposés du trimestre. Il est considéré comme le deuxième moyen de paiement, et son usage relatif est en hausse ce trimestre. Les dépôts via cartes prépayées ont augmentés de 1,1 point par rapport au T3 2016. Les dépôts électroniques sont quant à eux en recul sensible au troisième trimestre 2017, par rapport à 2016.

Une stratégie omnicanale de la part des annonceurs

Stratégiquement, les opérateurs utilisent une stratégie omnicanale. Les médias utilisés sont :Télévision, Radio, Presse, Affichage et Internet. Au troisième trimestre 2017, 36 millions d’euros ont été investis par les opérateurs agrées. Entre le T3 2017 et 2016, les dépense sont en baisse de 18%. Cette diminution résulte de l’écart important de dépenses entre les mois de juillet 2016 et juillet 2017.

En effet, à l’occasion du déroulement de l’UEFA Euro en 2016, les opérateurs de paris sportifs

avaient réalisé des investissements majeurs en dépenses médias. Ainsi, les dépenses marketing nettes des opérateurs réalisées au mois de juillet 2016 contribuaient pour 37% aux dépenses du trimestre contre 23% au T3 2017.

Et vous, pariez-vous régulièrement ?

Yvan Dupuy