Chères lectrices, chers lecteurs,
Décidément, l’histoire du réseau social Diaspora est bien sulfureuse. Après avoir entretenu le mystère pendant une longue période avant son lancement officiel (en version alpha), les concepteurs de la communauté semble maintenant vouloir s’en “décharger” en confiant la communauté aux utilisateurs.
Un transfert progressif aux utilisateurs
Le transfert de la gestion et de l’amélioration du réseau social Diaspora ne sera donc pas fait d’un trait, mais d’une manière progressive. A ce titre, les fondateurs du réseau social affirment: “Ce sera un processus graduel, afin d’ouvrir de plus en plus la gouvernance du site à la communauté”.
Historiquement, peu de réseaux sociaux ou de sites communautaires ont opéré de la sorte. On peut légitimement se poser la question de savoir quel sera le niveau de délégation en terme de gestion, mais aussi et surtout sur quels critères les membres auront accès aux différentes fonctions pour interagir sur le réseau social. Je pense qu’il y aura fort heureusement toujours une main mise, une sorte de super administrateur, afin d’éviter toute dérive. mais, pour l’instant, les fondateurs n’ont pas dévoilé plus d’éléments.
A la base (un peu comme Facebook), Diaspora a été fondé par quatre étudiants New-Yorkais, et compte aujourd’hui plusieurs milliers d’utilisateurs.
Le nouveau projet des fondateurs: makr.io
Ce transfert de gestion aux membre de la communauté est sans doute du au nouveau projet des fondateurs: makr.io. On en sait encore peu sur ce nouveau concept, mais un bref tour sur le site nous apprend, que, la aussi, les utilisateurs possèdent un grande liberté de participation et d’animation du réseau.
Makr se présente plutôt comme une sorte de “pousseur de contenu” apprécié par les internautes, et mis en avant sur le site. Ainsi, les topics les plus appréciés peuvent être mis en avant, mais aussi remixés, tout comme les contenus vidéos.
Un concept donc, dans lequel l’internaute crée et partage ses idées.
On ne sait pas à, à l’heure actuelle, si une version française verra le jour…
Amicalement,
Yvan Dupuy