drones amazonChères lectrices, chers lecteurs,

Suite à la mise en place de son nouveau mode de livraison, les drônes, Amazon souhaite que des couloirs aériens spécifiques lui soient dédiés, en vue de simplifier le fonctionnement.

Un sujet abordé lors d’une conférence de la NASA

Le sujet a été évoqué lors d’une conférence de la NASA mardi dernier. Une zone de transit à haute vitesse a été demandée par Amazon, dans un couloir allant de 6 à 120 mètres. Les drônes les mieux équipés voleraient sur la zone supérieure, les autres sur la zone inférieure.

Concernant ce projet, les dirigeants affirment: «Étant donné la rapide croissance du secteur des appareils sans pilote à bord, Amazon pense que l’environnement le plus sûr et le plus efficace pour les drones -d’un usage récréatif aux flottes sophistiquées évoluant au-delà du champs de vision de l’opérateur- est un espace aérien civil distinct en dessous de 500 pieds».

Si, dans le passé, Amazon s’est déjà plaint plusieurs fois du mode de fonctionnement du système civil Américain, elle réclame des changements important. Seule ombre au tableau, La Federal aviation administration (FAA) privilégie les drones utilisés pour l’agriculture, les tâches d’inspection et la photographie aérienne.

Les mini drônes pourraient livrer des colis allant jusqu’à 2,3 kilos, en seulement 30 minutes.en France, La Poste mène des tests dans un centre d’études situé dans le Var. La Poste suisse conduit également des essais et DHL, filiale de la poste allemande, a déjà utilisé des drones pour livrer des médicaments sur une île isolée.

Hors mis les questions d’espace aérien, la question de l’autonomie demeure elle aussi problématique. Pour l’instant, elles ne pourraient parcourir que 16 kilomètres.

Des questions qui pourraient poser, pour Amazon, du retard dans la mise en place de Prime Air.

Yvan Dupuy