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Spécialisée dans les avions électriques à décollage et atterrissage verticaux, la start-up Californienne Joby Aviation annonce qu’elle va lancer son service de taxis aériens en Corée du Sud. Une opération qu’elle va réaliser en partenariat avec SK Telecom, l’une des plus grandes entreprises de télécommunication du pays. Les deux partenaires ont signé dimanche un accord de collaboration stratégique dans l’usine de fabrication de Joby à Marina, en Californie.

Joby Aviation propose une offre hybride

Dans le cadre du lancement de cette nouvelle offre, Joby Aviation insiste sur le fait qu’elle compte combiner d’une manière équilibrée les transports terrestres et aériens.

Ainsi, son service de transport aérien s’appuiera sur la plateforme T Map Mobility. Elle proposera ainsi un service disponible par abonnement, qui comprendra à la fois un service de co-voiturage terrestre, un parking, des voitures de location.

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L’idée de fondation de l’entreprise est née en 2019, lorsqu’Uber a voulu lancer son propre service de taxis aériens urbains. Elle a en fait voulu renforcer ce service, et Uber investi à cette période la somme de 75 millions de dollars dans Joby (en série C). La transaction comprenait l’acquisition d’Uber Elevate, l’unité de covoiturage aérien d’Uber par Joby et une expansion de leur partenariat.

Grâce à ces partenariats, les services de covoiturage de Joby pourront être proposés via l’application Joby, ou Uber, lors de son lancement sur les marchés Américains. Joby a d’ailleurs annoncé qu’elle prévoyait de lancer un service commercial similaire à la Corée aux États-Unis en 2024.

Une certification en attente

Pour l’heure, SKT et Joby ne peuvent dévoiler la date à laquelle le service sera officiellement lancé en Corée du Sud, car ils attendent la certification du gouvernement Coréen.

En attendant, les deux acteurs soutiennent la feuille de route Coréenne pour la mobilité aérienne urbaine (K-Uam), émis par le ministère sud-coréen du Territoire, des Infrastructures et des Transports. Cette dernière fixe l’objectif de développer les nouvelles mobilités en Corée, afin de désengorger la surcharge du trafic dans les grandes villes. Elle fixe comme objectif d’avoir 10 terminaux de taxis aériens d’ici la fin de la décennie, qui seraient tous reliés aux bus locaux, aux métros et à d’autres formes de mobilité.

Dans un communiqué, JoeBen Bevirt, PDG de Joby, se montre confiant dans son modèle commercial: “Avec plus de 42 millions de personnes vivant dans des zones urbaines, la Corée du Sud offre une opportunité remarquable pour Joby d’intégrer le transport aérien dans la vie quotidienne, en aidant les gens à gagner du temps tout en réduisant leur empreinte carbone”

Si elle vise principalement la Corée en tant que marché premier, Joby n’en oublie pas moins son intérêt pour les États-Unis. La semaine dernière, elle a , à ce titre, demandé une autorisation d’essais à la FCC, pour une série de vols en taxi aérien au-dessus de la baie de San Francisco. Elle veut tester son prototype de pré-production de deuxième génération, le S4, qui a une portée maximale de 150 miles et un top vitesse de 200 milles à l’heure.

Yvan Dupuy

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