Chères lectrices, chers lecteurs
Beaucoup de levées de fonds en cette rentrée du coté des start-ups. Aujourd’hui, nous apprenons la levée de fonds de l’application française Zenly. Avec près de 2 millions de téléchargements, elle propose de localiser ses proches sur une carte.
Un succès auprès des investisseurs américains
Certains mentionnent l’application comme le futur snapchat ( que les médias plébiscitent actuellement) . C’est la question qu’on peut légitimement quand on voit l’intérêt des investisseurs américains pour l’application française. Les fonds ont été levés auprès d’acteurs majeurs connus pour leur flair dont Benchmark Capital, investisseur historique de Twitter, Instagram, Snapchat ou encore Uber. Au total, ce sont près de 20 millions d’euros (22,5 millions de dollars) qui ont été récoltés.
Jerry Murdock, d’Insight Venture Partners, ou encore Peter Fenton, ex membre du conseil d’administration de Twitter ont également manifesté leur engouement pour la start-up. Depuis sa création, ce sont près de 30 millions d’euros qui ont été levés depuis le début.
Basée sur Google Maps & Apple Maps, l’application, crée par Alexis Bonillo et Antoine Martin permet de géolocaliser les amis entre eux. Une géolocalisation précise, précise au mètre près. Ces derniers précisent que l’application permet une localisation en temps réel, tout en restant économe en terme d’énergie.
Expansion et nouvelle clientèle
Grâce aux fonds collectés, l’entreprise compte ouvrir un bureau aux Etats-Unis afin d’accélérer son développement. A ce titre, elle compte également recruter de nombreux profils, dont une cinquantaine d’ingénieurs formés chez Apple, Google ou encore Criteo.
Si l’application est déjà disponible dans 186 pays à travers le monde, dont les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon en tête.
Déjà populaire auprès du grand public, elle remporte également un franc succès auprès d’organismes d’état:
«Nous avons reçu des messages de soutien de la part de responsables d’ONG en Afrique, qui utilisent notre application pour localiser leurs membres dans des bases vie, à savoir des zones assez reculées et difficiles d’accès. Mais nos utilisateurs comptent également des motards, des fans d’Harley-Davidson, ou encore des conducteurs de bus au Chili qui peuvent s’en servir pour partager leur position avec leurs passagers pour les prévenir de leur heure d’activité exacte», remarque Alexis Bonillo.
Aucun modèle économique en terme de monétisation n’a pour l’instant été définie, ne faisant pas pour l’instant parti des priorités des dirigeants.
Yvan Dupuy