Chères lectrices, chers lecteurs,
En quête de performance, la statup Socloz vient d’effectuer une levée de fonds de 4 millions d’euros, ce majoritairement auprès du Fonds Alven capital, de Fa Dièse et des business angels Benoît Sillard (ex-PDG de CCM Benchmark, éditeur du JDN) et Jean Losco.
Évolution de la plateforme et développement à l’international
Dans un premier temps, la plateforme s’est concentrée sur la possibilité pour ses clients d’effectuer des e-réservations en magasin des articles qu’ils convoitent. Un service disponible aujourd’hui dans 20 000 magasins de plus de 100 enseignes.
De manière plus concrète, les clients réservent l’article dans une boutique. Le produit qu’ils convoitent est ensuite mis de coté, pour qu’ils puissent l’essayer.
D’un autre coté, Socloz a aussi enrichi son offre du coté de la digitalisation des magasins. Elle a notamment implanté le le click&collect, qui permet d’aiguiller la commande sur le stock du point de vente pour un retrait en 2 heures ou, à défaut, sur le stock central pour un retrait en 2 jours.
La startup s’est aussi penchée sur l’amélioration du taux de transformation en magasin. Mise en place d’un encaissement “volant” pour éviter l’attente aux caisses, prise de commande sur le site en cas de rupture de stock. Elle a mis en place également un service de livraison rapide (avec des coursiers) pour des livraisons en 1H.
En option, elle propose aussi aux magasins la mise en place de tablettes, qui accueilleront les interfaces vendeurs, avec un coté maintenance et gestion de la flotte.
“Notre plateforme est une couche logicielle qui se place au-dessus de la caisse pour améliorer le mode opératoire des vendeurs, véritable bras armé de la digitalisation des points de vente“, explique Jérémie Herscovic, président de SoCloz.
L‘international est aussi de mise pour Mr Herscovic qui compte ouvrir plusieurs bureaux au Royaume-Uni, en Allemagne, en Espagne, en Italie et au Benelux.
La startup a déjà doublé son chiffre d’affaires en 2015 et a atteint 2,5 millions d’euros pour un volume d’affaires de 40 millions d’euros.
“Comme nous multiplions les axes de développement, le temps de les mettre en œuvre, nous ne multiplierons notre chiffre d’affaires ‘que’ par 2 ou 2,5 cette année, mais nous pensons le quadrupler l’année prochaine”, conclut-il.
Socloz est une très belle transposition de la valeur ajoutée de la digitalisation en magasins traditionnels.
Yvan Dupuy