L’apprentissage automatique connait un grand succès dans le domaine des nouvelles technologies. Mais, le problème majeur reste que con coût reste inaccessible à la plupart entreprises, qui n’ont pas les ressources ou le savoir-faire pour l’exploiter de manière optimale. La start-up de Seattle Kaskada veut changer la donne et démocratiser cette technologie.
Une levée de fonds de 8 millions de dollars pour sa plateforme
Afin de développer sa plateforme logicielle spécifique, la start-up Kaskada a effectué une levée de fonds de l’ordre de 8 millions de dollars. Cette dernière a pour but de permettre aux entreprises de pouvoir utiliser de manière correcte le machine learning qui peuvent apprendre sans la nécessité de compétences expertes supplémentaires. Parmi les investisseurs majeurs, citons Voyager Capital, NextGen Venture Partners, Founders ’Co-op et Walnut Street Capital Fund.
La jeune pousse souhaite plus précisément faciliter la collaboration entre les scientifiques des données et les ingénieurs de données, les deux principaux métiers impliqués dans les rôles de l’apprentissage automatique. Si les scientifiques de données conçoivent de nouvelles fonctionnalités, les ingénieurs doivent souvent les réécrire car les outils disponibles pour chaque côté rendent le travail de l’autre plus difficile.
«Sur le marché actuel, il existe d’excellents outils pour la science des données et d’excellents outils pour l’ingénierie des données. Mais le fait est que ces deux personnes doivent collaborer ensemble, et il n’y a aucun logiciel qui leur permet de travailler ensemble efficacement.”
Davor Bonaci, PDG de Kaskada
Une version béta de la plateforme pour l’instant
A l’heure actuelle, seule un version béta de la plateforme est disponible, sur invitation. Comptant actuellement entre 10 et 20 employés, l’afflux de trésorerie servira à renforcer l’équipe logicielle pour élaborer une version finale qui devrait, selon l’entreprise être commercialisée sur le premier semestre de cette année.
Mr Bonaci explique que l’apprentissage automatique est très tendance, car il permet de personnaliser les applications et les services, qui est en forte demande à l’heure actuelle. ce dernier a passé quatre ans en tant qu’ingénieur logiciel senior chez Google et cinq ans chez Microsoft.
Ben Chambers, le CTO, vient également de Google. De son coté, Emily Kruger était ancienne chef de produit sénior chez Amazon Web Services, et a rejoint l’équipe quelques mois après les fondateurs.
Yvan Dupuy