Chères lectrices, chers lecteurs,
Face au développement de Square et Stripe, Paypal à décidé de frapper fort, en s’offrant le Suédois IZettle. Cette dernière propose un terminal de paiement pour les commerçants. Devant être finalisée au troisième trimestre 2018, cette opération d’envergure lui coutera la somme de 2,2 milliards de dollars.
IZettle renonce à son entrée en bourse
L’entreprise Scandinave avait annoncé début mai sa volonté d’entrer en bourse, notamment sur le marché Nasdaq Stockholm, afin de lever la somme de 227 millions de dollars. Finalement, cette dernière a décidé de se laisser séduire par la société Paypal.
Il faut préciser que Izettle a été fondée en 2010 pour fabriquer des terminaux de paiement de cartes bancaires, auxquels il est d’ailleurs possible de rattacher un smartphone. Elle propose également des systèmes de suivi de gestion de points de vente, et une plateforme pour le suivi des ventes et la gestion des catalogues.
Une offre élargie pour les commerçants
Grâce à ce rachat, Paypal devrait être en mesure de pouvoir offrir aux commerçants une offre de produits et services enrichie. Dan Schulman, directeur général de PayPal déclare concernant cette opération:
«Avec près d’un demi-million de commerçants déjà sur leur plateforme, Jacob de Geer et son équipe apportent une expertise et des talents qui élargissent la capacité de PayPal d’offrir une solution unique pour des commerçants utilisant plusieurs moyens de paiement.«En rejoignant la famille PayPal, iZettle acquiert des super-pouvoirs et pourra bien plus rapidement réaliser ses ambitions.»
Izettle prévoit de traiter cette année 6 milliards de dollars en transactions. Son chiffre d’affaires à d’ailleurs progressé de 51% à 111 millions de dollars. Dans le même temps, l’entreprise nordique a concédé une perte opérationnelle de 26 millions de dollars. iZettle espère atteindre la rentabilité à l’horizon 2020.
On peut penser que Paypal veut intégrer sa technologie dans les terminaux de paiement fabriqués par Izettle, ce qui pourrait lui générer bon de nombre de transactions supplémentaires, et donc de chiffre d’affaires.
Yvan Dupuy