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Chères lectrices, chers lecteurs,

Être auto entrepreneur est accessible à tout le monde, dans quasiment tous les secteurs d’activité. Ce statut a été créé en 2009 afin de dynamiser le marché du travail en stimulant l’esprit d’entrepreneuriat des Français. Mais en quoi consiste-t-il exactement, est-ce risqué de s’y lancer et comment en tirer parti dans les meilleures conditions ? On vous dit tout au fil de cet article.

Quels métiers peuvent êtes exercés avec une auto-entreprise ?

Presque tous les domaines sont concernés par la micro-entreprise. Les auto-entrepreneurs peuvent par exemple exercer des professions dans le domaine administratif ou juridique, telles que conseiller financier, documentaliste, huissier de justice ou chargé d’enquête.

Ils peuvent aussi exercer des métiers dans la communication et les médias, tels que journaliste indépendant, conférencier, écrivain public, conseiller en publicité ou encore attaché de presse. Citons également d’autres secteurs, tels que la santé et le social, le mobilier, les services à la personne, le commerce, le marketing, l’informatique ou encore la formation continue.

Comment faire pour devenir auto entrepreneur ?

Réaliser une inscription d’auto entrepreneur est très simple. Il suffit en effet de se rendre sur le portail des auto-entrepreneurs afin de remplir un formulaire en ligne, ou bien de remettre son dossier à une agence spécialisée en la matière. En d’autres termes, vous n’avez pas besoin de vous déplacer.

Ce formulaire comporte des informations sur votre identité (nom et prénom), vos adresses de contact (physique, mail, numéro de téléphone) ainsi que la nature de l’activité que vous envisagez d’exercer. Cette dernière information vous affilera à un centre de formalité des entreprises, aussi appelé CFE, et vous recevrez un numéro de SIRET qui vous permettra de commencer immédiatement à commercialiser et donc à facturer vos produits ou vos services. Il n’existe pas d’autre formalité.

Il est tout aussi simple d’effectuer une cessation d’activité d’auto entrepreneur. Là encore, c’est un formulaire qui doit être rempli en ligne. Seule contrainte : vous ne devez pas oublier de déclarer votre dernier chiffre d’affaires afin que soient calculées vos dernières cotisations fiscales et sociales.

Ces dernières doivent être réglées tous les trois mois ou tous les mois durant la totalité de votre auto-entreprise. Il s’agit là d’une des principales contraintes du statut, contrairement à d’autres types d’entreprises plus lourdes en termes de réglementation, que vous pouvez découvrir sur Entreprise-et-compagnie.fr.

Quels sont les avantages de ce statut spécifique ?

Le statut d’auto entrepreneur est donc très souple en matière de création, mais également de gestion. En effet, il n’implique que de maintenir un cahier de recette à jour pour la comptabilité, de conserver les factures et les devis afin de les présenter en cas de litige juridique ou de contrôle fiscal.

Par ailleurs, les micro-entrepreneurs sont exonérés de TVA, ce qui signifie qu’ils n’ont pas besoin de reporter le coût de cette taxe sur la valeur de leurs produits ou de leurs services. En d’autres termes, ils peuvent pratiquer des plus bas que les concurrents directs de leur marché, ce qui représente un important avantage compétitif.

Enfin, la micro-entreprise peut coexister avec un poste dans la fonction publique ou un statut de salarié dans une société. Un excellent moyen d’entamer une reconversion professionnelle, de tester un projet ou de compléter ses revenus réguliers en effectuant une activité secondaire. Et ce, sans se couper de sa source de revenus principale et en limitant les risques d’échecs généralement associés à la création d’une entreprise classique.

Tous ces avantages font de cette structure une solution adoptée par de nombreuses personnes à travers l’Hexagone, qui y voient l’opportunité de dynamiser leur carrière ou d’améliorer leurs conditions de vie.

Yvan Dupuy