Chères lectrices, chers lecteurs,
D’ordinaire réservé aux experts en informatique, Eva, 10 ans, (ci-dessus), vient tout juste d’être intégrée dans un programme réservé aux experts en programmation.
La fillette reçue au Paris Summer Innovation Fellowship
Réunissant un collège d’experts dans l’urbanisme et le “data” afin d’améliorer la ville, le Paris Summer Innovation Fellowship a accueilli Eva.
En temps normal, ce programme reçoit les candidatures de docteurs en sciences informatiques, ou en urbanisme, provenant du monde entier. La française a tenté sa chance, en justifiant sa candidature d’une manière surprenante:
“Les rues de Paris sont tristes. Je voudrais construire un robot qui les rendrait à nouveau joyeuses”.
C’est ainsi, que Kat Borlongan, la fondatrice de l’agence Big Five , organisatrice de évènement, a été touchée par cette intention.
“J’ai déjà commencé à apprendre à coder sur les robots Thymio (un petit robot sur lequel les enfants peuvent apprendre à programmer, ndlr), mais j’ai du mal à les faire fonctionner. Je voudrais rejoindre le programme pour que des spécialistes puissent m’aider”, avait expliqué Eva dans sa candidature.
La place des femmes dans le codage
Dans ses écrits à Eva, Kat mentionne de manière surprenante sa volonté de voir plus de femmes présentes dans le monde du codage:
“J’espère que ton travail sur la robotique encouragera toutes les jeunes filles à travers le monde (…) à apprendre à coder”, écrit-elle.
Il semblerait, de plus, que les femmes codent mieux que les hommes…En effet, certains chercheurs américains ont démontré que les codes fournis par les femmes sont de meilleurs qualité que ceux des hommes.
Pour se faire, ils ont analysé 1,4 million d’utilisateurs de la célèbre plateforme de partage de code GitHub. Résultat : dans cet open source, le code écrit par les femmes obtient un taux d’acceptation supérieur à celui des hommes.
Mesdames, si vous aimez l’informatique et que vous cherchez une reconversion porteuse, suivez la voie de la petite Eva.
Yvan Dupuy