L’année dernière, la start-up Cruise avait obtenu l’autorisation de tester ses voitures autonomes sans chauffeurs dans les rues de San Fransisco. Elle Franchit aujourd’hui une étape supplémentaire en lançant officiellement son service de robots taxis sans conducteurs dans cette même ville.
Le co-fondateur de Cruise premier utilisateur
Kyle Vogt, le PDG et co-fondateur de l’entreprise, aurait été le premier a grimpé dans l’une des voitures, afin de tester le service. Un fait qui n’a pas manqué de faire le buzz sur Twitter.
Vogt a tweeté: « Vers 23 heures lundi soir, nous avons lancé une demande de transport sans personne à l’intérieur pour la première fois. Jusqu’à présent, nous avons effectué des tests avec des humains dans le siège du conducteur ou du passager, c’était donc une première. Il a commencé à errer dans la ville, attendant une demande de transport. À 23h20, j’ai utilisé l’application Cruise et j’ai commandé mon premier trajet. Après quelques minutes, l’un des Cruise AV (nommé Sourdough) est venu vers moi et s’est arrêté. Personne n’était à l’intérieur de la voiture. J’ai appuyé sur le bouton « démarrer le trajet » et le véhicule autonome s’est inséré en douceur dans la circulation. »
Vogt s’est par la suite essayé a commandé 5 autres transports sans conducteurs la même nuit. sachant que ces véhicules ne peuvent circuler en mode autonome que de 22h à 6h du matin, et à une vitesse maximale de 30 miles par heures (50km/h).
Une autorisation reçue le 30 octobre dernier
La start-up a reçu l’autorisation le 30 octobre dernier, soit 1 semaine la PDG de GM, Mary Barra, ait déclaré que la société était convaincue que Cruise commencerait ses opérations commerciales de transport et de livraison sans conducteur d’ici l’année prochaine.
Toutefois, l’entreprise doit encore obtenir une autre autorisation majeure de la part de la California Public Utilities Commission (CPUC), si elle veut facturer ses services de robots taxis. Pour l’heure donc, seuls les employés de Cruise ou les membres non payant peuvent emprunter ces véhicules.
L’entreprise n’a toutefois pas souhaité dévoiler le nombre de véhicules de ce type qu’elle possède, ni sur la date à laquelle elle demanderait son permis pour pouvoir déployer officiellement ses services payant.
Il s’agit donc d’un pré-lancement, qui n’est pas encore officiellement ouvert au public.
Yvan Dupuy