Diwi

L’appli de rencontres Diwi proposent à ces utilisateurs de se rencontrer dans la vraie vie autour d’activités.

Chères lectrices, chers lecteurs,

Les choses bougent vite, très vite dans le domaine de la rencontre en ligne, et il semble que la start up française Diwi, l’ai bien compris. Pas sûr même qu’on par encore de sites de rencontre, mais carrément d’accélérateur de rencontres. Lancée il y a quelques jours sur Appstore, l’application compte déjà 5000 téléchargements et 1200 rendez-vous. Peut-elle cependant prétendre à aller concurrencer Tinder ou Happn, voire même les détrôner ?

Les confessions de Guillaume Passaglia

Guillaume Passaglia, le fondateur de la start up, nous confie ses idées sur son positionnement: “Cette idée n’a jamais été vraiment exploitée. Nous voyons la rencontre comme un rendez-vous alors que quand on va sur tous les sites ou les applis, on découvre des catalogues de profils sur Tinder ou Meetic. C’est long et compliqué de remplir les questionnaires. Il faut revenir à un modèle plus simple, plus respectueux des gens”. 

Rien de spectaculaire dans l’application au niveau ergonomie, par laquelle on peut se connecter via Facebook Connect. Elle utilise la géolocalisation, et vous pouvez effectuer vos recherches selon l’âge et le sexe que vous ciblez.

Par contre, la grosse nouveauté chez Diwi, c’est la possibilité de créer une activité support de la rencontre.

Dès le départ , le succès semble être franc, puisque déjà près de 2000 utilisateurs utilisent l’application sur leur portable. D’ici juillet, l’objectif de la jeune pousse est d’atteindre les 10 000 utilisateurs.

Une utilisatrice confie son point de vue sur l’application, et le nouveau concept: “Je ne suis pas dessus pour rencontrer quelqu’un mais pour pouvoir raconter n’importe quoi”, avoue l’une d’elles préférant garder l’anonymat. “J’ai un copain et j’y suis pour renforcer mon ego”

Pour l’instant, la société emploie 4 personnes à plein temps. Pour l’heure, l’utilisation est gratuite, et son fondateur n’a pas encore d’idée fixe sur son business model, en terme de monétisation.

Un modèle assez osé dans un marché déjà saturé, mais le fondateur reste confiant: “Je n’ai pas peur de la maturité du marché, affirme Guillaume Passaglia. Quand Tinder est arrivé, la situation du marché était la même et Meetic a perdu au final 50% de son trafic en 3 mois. Rien n’est éternel sur la durée”

Un beau défi de Guillaume Passaglia, avec l’activité rencontres en support principal.

Yvan Dupuy