Chères lectrices, chers lecteurs,
C’est donc confirmé. Après l’annonce faite récemment sur l’utilisation de voitures autonomes, Uber fait un pas de plus dans la phase opérationnelle. Après deux années de préparation, Uber a lancé ce 14 septembre, son premier véhicule autonome en Pennsylvanie, et plus précisément à Pittsburgh. il s’agit bel et bien d’un service de location de véhicule sans conducteur.
Un passager pas seul dans un premier temps
Un effectif réduit de véhicules (4) bardés de laser, mais aussi et surtout deux technicien qui accompagneront en permanence les passagers. Mais l’entreprise compte très vite passer à un seul technicien de supervision.Lors d’une démonstration à la presse mardi, un journaliste de l’AFP a pu constater que les véhicules trouvaient leur chemin sans grande difficulté, dans une ville où il n’est pas simple de circuler.
Avec ses routes difficiles, escarpées et “en pagaille” Pittsburgh constitue, de fait, le terrain idéal pour le lancement terrain du service. Par la suite, c’est une douzaine de fords (modèle hybride) qui devraient venir étoffer le parc en vigueur actuellement.
Elle utilisera également des véhicules Volvo, qui incarne l’image de la sécurité sur la route.
Les constructeurs s’alignent sur le sujet
Face à l’avancée de ces deux constructeurs, les autres travaillent d’arrache-pied pour parvenir aux mêmes résultats.L’américain Ford ou l’allemand BMW se sont récemment fixé l’objectif d’une production en série en 2021. L’américain Tesla commercialise lui déjà une berline, la “Model S”, avec des équipements très avancés en la matière.
Les entreprises elles-aussi, avancent sur le sujet, notamment Google qui a recruté récemment un nouveau cadre pour ce sujet. Son avancé sur l’intelligence artificielle devrait constituer également, à terme, un avantage considérable, si on allie cette technologie aux voitures autonomes, même si, pour l’instant, sa branche Deepmind préfère mettre ses efforts dans le domaine de la santé, avec notamment le sujet du traitement des cancers.
Uber répond en affirmant de son coté sa position sur le sujet:
“Nous avons l’un des groupes les plus puissants du monde en terme d’ingénierie de conduite autonome, tout comme l’expérience tirée de la gestion d’un réseau de covoiturage et de livraisons dans des centaines de villes”, a souligné mercredi dans un blog Travis Kalanick, fondateur d’Uber.
Pour Kalanick, le but serait de faire baisser le nombre de morts sur les routes. Il a , à ce titre, déclaré:
“Nous savons que les Ubers autonomes ont un potentiel énorme pour accomplir notre mission et améliorer la société: réduire le nombre d’accidents de la route, qui tuent 1,3 million de personnes par an, libérer 20% de l’espace urbain mangé par les places de stationnement pour des milliards de voitures et réduire les embouteillages qui font perdre des milliers de milliards d’heures par an”
Les techniciens travaillent cependant sur toutes les hypothèses possibles, le risque zéro n’existant pas.
Yvan Dupuy