cigarette électronique
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De nombreuses personnes souhaitant arrêter de fumer se tournent vers la cigarette électronique. Selon la fédération France Vapotage, ils sont déjà pas moins de 1,6 millions à avoir adopté cette solution. Mais qu’en est-il de son marché ?

Le marché de la cigarette électronique est omnicanal

Tout nouvel adepte souhaitant choisir sa première cigarette électronique aura devant lui de nombreuses possibilités.

Tout d’abord, ce marché colossal est évalué à près de 820 millions d’euros (2021), et il devrait, cette année, dépasser le milliard d’euros. Selon l’organisme Xerfi, celui-ci devrait connaître une croissance de l’ordre de 5 à 10 % par an cette année.

Quant aux différents acteurs qui l’occupent, on dénombre pas moins de 3000 boutiques physiques en France. Ainsi, 48 % des vapoteurs y achètent leur nécessaire, et 24 % choisissent les buralistes. Ils sont enfin 30 % à faire leurs achats sur des boutiques spécialisées en ligne. Autant dire donc que ce marché est une parfaite illustration de l’omnicanalité du marketing et de la distribution d’un produit.

Des consommateurs aux motivations diverses

Selon l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire), 68 % des vapoteurs se sont mis à vapoter pour arrêter de fumer. 36 % d’entre eux ont l’ont choisi pour des motifs économiques, à cause la hausse du prix des cigarettes. Enfin, 30 % d’entre eux veulent préserver leur santé, estimant que ses effets sont moins nocifs pour la santé que la cigarette classique.

Concernant l’aspect économique, elle est particulièrement intéressante. En effet, France Vapotage a estimé qu’elle permet de réaliser entre 1200 et 4560 euros d’économies par an, ce est qui est considérable pour un budget personnel ou familial.

Un marché concernant toute tranche d’âge

Le rapport de l’ofdt, publié en 2021, souligne que 375 % des 18-75 ans ont déjà essayé la cigarette électronique en France, et que 5,4 % d’entre eux continuent de l’utiliser, suite à cet essai.

L’étude Xerfi souligne que ce sont les boutiques spécialisées qui en tirent les bénéfices (60%), et que les boutiques en ligne et les buralistes atteignent quant à eux 20 % de part de marché, ce qui reste considérable. Ce sont notamment les puffs qui constituent la majorité de leurs ventes.

En conclusion, le marché du vapotage devrait continuer à connaître une croissance exponentielle dans les années à venir. L’omnicanalité des ventes est une marque très forte sur le produit.

Même si les ventes se font majoritairement en boutiques spécialisées, les buralistes et les sites spécialisés grappillent de plus en plus des parts de marchés. Le marché cible est large, car toutes les tranches peuvent être potentiellement intéressées à basculer de la cigarette classique à la cigarette électronique. Les motifs principaux restent bien sûr économiques, mais nombreux sont ceux qui souhaitent également préserver leur santé, estimant que celle-ci est moins toxique.

Yvan Dupuy