Chères lectrices, chers lecteurs,
Alors que de plus en plus d’internautes bloquent la publicité, les annonceurs quant à eux multiplient leurs campagnes, avec notamment le développement du mobile.
Une progression parallèle
Deux études récentes prouvent que la publicité (notamment sur mobile) progresse, alors que parallèlement, de plus en plus d’internautes utilisent les bloqueurs de publicité.
L’ascension ne semble pas terminer pour le domaine mobile, qui progressera de 38% en 2016, pour atteindre 71 milliards de dollars en terme de chiffre d’affaires mondial (d’après le cabinet ZenithOptimedia).
Sébastien Danet, président de ZenithOptimedia affirme: « la publicité mobile reste le principal moteur de croissance du marché, contribuant pour 83 % à toutes les nouvelles dépenses publicitaires entre 2014 et 2017 ».
Une progression qui se fait au détriment des sites web “classiques”.
Selon le cabinet, le segment des sites web classiques devrait même perdre des parts de marchés, mais pas avant 2018. Au final, ces dépenses (desktop et mobile) représenteront 34% du marché mondial, talonnant de près la télévision (35,9%).
En ce qui concerne la France, le marché reste “fragile”, selon Sébastien Danet. le marché devrait rester dans le rouge, avec un recul des investissements de l’ordre de 0,3% en 2015. Une croissance est par la suite prévue (0,1% en 2016 et 0,3% en 2017).
Concernant le blocage, une étude menée par PageFair, une société luttant contre les bloqueurs , ces derniers progressent sur le mobile et la vidéo. En France, une vidéo sur trois vue par un internaute ne générerait aucun revenu, car la publicité y serait bloquée. En Allemagne, ce sont même presque deux tiers des vidéos.
A titre indicatif, seulement 54 millions de personnes naviguaient avec une extension de type adblock en 2013. En 2015, elle seraient près de 198 millions, chiffre qui pourrait doubler l’an prochain.
Yvan Dupuy