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Chères lectrices, chers lecteurs,

Alors que les candidats aux rachats de Twitter se désistent un à un, Salesforce restait l’un des pistes les plus probables, en tant que racheteur potentiel. Cette dernière a finalement préférée renoncé à un tel rachat. Le vivier des candidats est aujourd’hui amenuisé.

L’action plonge en bourse

Après le désistement de Google, Apple, Disney et maintenant Salesforce, les espoirs de reprise se font mince. Une panique a été crée près des investisseurs, qui positionnent le titre à la vente. Du coup, l’action plonge en bourse, avec une chute de 165% en 1 semaine (cotation cloture de vendredi soir).

Suite à l’annonce du dernier désistement, la semaine à venir devrait être encore difficile pour le réseau social. Certains évoquent d’ailleurs le fait que la valorisation de Twitter sur les marchés financiers (15 milliars de dolllars) est actuellement trop élevée, pour permettre aux repreneurs éventuels d’effectuer un rachat correct.

Les mystères du désistement de Salesforce

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Jack Dorsey, le nouveau patron de Twitter

Marc Benioff, le PDG de Salesforce, n’a jamais caché son grand intérêt pour Twitter.

Encore ces derniers jours, lors de la conférence annuelle de l’éditeur de logiciels, organisée à San Francisco, laissait-il planer le doute sur une éventuelle offre, alors que le dépôt des candidatures devait aboutir. Mais il semble que les actionnaires de Salesforce, dont de nombreux fonds d’investissement, l’en aient dissuadé.

Stratégiquement, on peut peut être penser que ces derniers attendent que l’action dévisse encore un peu plus, afin qu’elle atteigne un prix correct, plus situé entre 13 et 14 milliards de dollars.

En attendant, Twitter mise sur son nouveau format de publicité natives, duquel elle pourrait tirer des bénéfices lui permettant de limiter la casse.

Nous attendrons d’autres annonces de rachat éventuel.

Yvan Dupuy