amiral technologies
Mazen Alamir et Katia Hilal, cofondateurs d’Amiral Technologies © Amiral Technologies

Chères lectrices, chers lecteurs,

La start-up Grenobloise Amiral Technologies, une spin-off du Centre National de Recherche Scientifique, a été fondée en 2018. Son objectif ? créer une industrie du futur avec zéro défaut, et zéro panne. C’est grâce à l intelligence artificielle que la jeune pousse compte accompagner la maintenance prédictive des équipements.

La maintenance prédictive en amont de la maintenance corrective

C’est une solution industrielle complète que propose Amiral Technologies, de l’exploration des besoins d’un industriel, à la mise en œuvre des capteurs connectés. Katia Hilal, Présidente et co-fondatrice de la start-up déclare à ce titre: “Le cœur de notre technologie repose sur l’extraction de données très précises sur les équipements”.

Les capteurs installés sur les machines détectent différents signaux physiques, comme l’intensité du courant électrique, le taux d’humidité, ou bien encore les différentes vibrations. Dès lors, la technologie permet de détecter lorsque la fin de vie utile d’une machine est proche.“L’objectif est de pouvoir enfin passer d’une maintenance corrective coûteuse à une maintenance prédictive économique”, résume la cofondatrice d’Amiral Technologies .

Industrialiser la solution

Contrairement à d’autres solutions qui nécessitent l’exploitation des données historiques d’une machine, c’est le machine learning qu’Amiral Technologies utilise, un algorithme de génération automatique de pannes prédictives, et de maintenance prédictive voit le jour. Des modèles prédictifs, qui propose une meilleure expérience utilisateur. Ainsi, les coûts d’exploitation pourront être réduit sur de nombreux postes de fonctionnement, et des interventions en amont seront possibles, avant qu’une maintenance curative soit nécessaire.

Des secteurs d’activité comme l’aéronautique, l’automobile ou l’énergie peuvent être particulièrement sensibles à de telles technologies. C’est cette année que la jeune pousse va industrialiser sa solution, qui semble déjà avoir convaincu ses premiers clients.

Yvan Dupuy