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Chères lectrices, chers lecteurs,

Soulignons aujourd’hui un succès pour la start-up Française Navya et ses navetttes autonomes.Valéo , keolis aisni qu’un fonds Qatari viennent de miser sur celle-ci en investissant près de 30 millions d’euros.

Une société promise à un bel avenir

Les pays du Golf mettent ainsi leurs billes dans les nouveaux véhicules autonomes. Mais il n’est pas seul car les sociétés françaises Keolis et Valéo participent à cette augmentation de capital. Ces investisseurs rejoingnent ainsi CapDescisif Management, parmi les premiers investisseurs sur les rangs de la jeune pousse Française.

L’an passé, cette dernière avait participé,en association avec le Fonds régional de co-investissement de la Région Île-de-France, à  une levée de fonds de 4,1 millions d’euros, impliquant aussi des salariés de l’entreprise, un groupement de business angels et la holding Gravitation fondée par Charles Beigbeder.

Une société au coeur Lyonnais

Si son centre de recherche et développement est basé à Paris dans le 18ème arrondissement (environ 30 personnes en activité), la société est d’origine Lyonnaise. C’est à Villeurbanne qu’elle gère tout ce qui touche à l’administratif, mais aussi la production, les différents tests et validations.

Pour la société, l’objectif est de produire 30 navettes opérationnelles d’içi la fin de l’année pour les pays du Golf. Baptisée Arma, cette denrière peut accueillir jusqu’à 15 personnes, pour une vitesse maximale de 45 km/h. Elle possède, en outre, une autonomie de 5 à 13 heures.

Actuellement, Arma est déjà en service , comme par exemple Intellibus en Australie dans le cadre d’un partenariat avec RAC. Ou SmartShuttle dans la ville suisse de Sion avec CarPostal.

 Ce moyen de transport “post-acheminement” ou du “dernier kilomètre” pourra parfaitement trouver sa place dans les aéroports, hopitaux, ou bien encore dans certains complexes hoteliers. Via la société Smart Transport qui lui est rattachée, Navya participe à l’optimisation des infrastructures de transport au Qatar dans le cadre du plan national « Vision 2030 ».

Une société française qui démontre donc que les start-up peuvent facilement s’exporter, a l’image par exemple d’Euratechnologie, qui exportent les jeunes poussent sur le marché Brésilien.

Yvan Dupuy