Chères lectrices, chers lecteurs
A deux pas de Twitter et de AirBnb et plein coeur de San Fransisco, Le nouvel incubateur “The Refiners” collecte les start-up étrangères, qu’elle “cristalise” dans la Silicon Valley.
Une entreprise à l’approche humaine
Carlos Diaz, l’une des chefs du mouvement, déclare concernant l’approche de son entreprise:
“On a une promo de douze start-up donc notre approche est beaucoup plus personnalisée”. “Avec Géraldine Le Meur et Pierre Gaubil, on fait partie de la première génération d’entrepreneurs à être venus dans la Silicon Valley, non pas pour bosser pour Google ou ouvrir un restaurant, mais pour créer nos propres start-up.”
Définitivement, le trio d’entrepreneurs vétérans, a voulu trouver une approche différente de ceux qui s’y sont essayé avant:
“On avait l’impression que chacun réinventait la roue à chaque fois. Alors on a décidé de mutualiser une recette et de créer une communauté pour aider les entrepreneurs étrangers”
Elle a donc reçu l’aide de BPI France, avec une levée de fonds global de 6 millions de dollars. L’incubateur souhaite apporter son soutien à des questions classiques, que tout CEO se pose: Comment présenter son produit, comment lever de l’argent, comment recruter…
“On essaye de leur filer une recette qui fonctionne et de les connecter le plus vite possible avec des gens influents de la Silicon Valley”, poursuit l’entrepreneur qui aime rappeler que “le plus important ici, ce n’est pas ce que tu fais, mais qui tu connais !”
Transmettre les codes culturels de la vallée
Parmi la formation que l’incubateur inculque, transmettre les codes culturels de la vallée à la jeune entreprise fait partie des priorités. Une tâche qui doit être faite dans le délai court de trois mois:“On confronte nos start-up à la réalité de la Silicon Valley dans ce qu’elle a de bon mais aussi de moins bon.”
Avec un réseau de plus de 200 intervenants, l’incubateur peut aider les entreprises sur de nombreux plans et domaines d’expertise.
The Refiners a investi entre 50 000 et 100 000 dollars dans chacune de ses start-up qui ont accepté, en échange, de céder entre 3 et 7 % de leur capital. Actuellement, plusieurs levées de fonds ont lieu, pour un montant total de 9 millions de dollars.
La prochaine cession aura lieu en mars 2017.
Yvan Dupuy