stootie

Chères lectrices, chers lecteurs,

Créée en 2011, la plateforme d’échange de services entre particuliers Stootie vient de boucler une seconde levée de fonds de l’ordre de 9,2 M€.

Un concept qui séduit les investisseurs

Dans le détail, un “family office” a injecté in extremis 1,85 million d’euros, s’ajoutant aux 7,4 millions d’euros initialement levés au mois de septembre entre autres auprès de l’assureur Maif, via son fonds “Maif Avenir”, et Bpifrance, via “Ville de demain”.

Son fondateur explique que l’esprit est vraiment et purement collaboratif. Les utilisateurs peuvent en effet demander aux utilisateurs de la plateforme des services de proximité, selon trois modalités: gratuit, payant ou sous forme de troc.

En terme de monétisation, la plateforme prélève 15% sur chaque transaction, qui n’est réalisée qu’une fois la mission accomplie. Afin d’éviter toute arrangement, les utilisateurs peuvent uniquement passer par la plateforme dans un premier temps, pour ensuite s’échanger leurs coordonnées personnelles.

1 Million d’utilisateurs en 2017 ?

Si, aujourd’hui, Stootie compte 700 000 utilisateurs à son actif, elle compte bien atteindre l’objectif d’1 million. Le site recense environ 1000 demandes par jour,et le volume d’affaires est réalisé pour 50% dans la région parisienne (le reste dans les autres régions).

La réparation, le bricolage et l’esthétique arrivent en tête des services plébiscités par les utilisateurs, mais ensuite, la demande est relativement lisse, explique Jean-Jacques Arnal.

Il ajoute: “On quitte le paradigme des petites annonces. C’est l’imagination de nos utilisateurs qui fait la plateforme ayant vocation de permettre aux utilisateurs de proposer tout ce qu’ils peuvent ou savent faire.Les gens viennent parfois juste pour demander un conseil. En général, les utilisateurs viennent pour demander une chose et reviennent pour autre chose. Cela entraîne une récurrence et de la sollicitation de services. Mais surtout, cela laisse l’accès à un marché : cela permet à quelqu’un de commencer une activité sans capital.”

Yvan Dupuy