Basée à Boston, Snyk est une start-up qui veut aider les développeurs, en leur fournissant un code plus sécurisé. Elle annonce aujourd’hui une nouvelle levée de fonds. En mars dernier, elle avait déjà réalisé un tour de table de 300M$. Celui qu’elle annonce aujourd’hui est plus élevé, puisqu’il atteint 530M$. Une nouvelle opération qui pousse sa valorisation 8,5M$.
Un portefeuille d’investisseurs varié pour Snyk
La particularité des investisseurs s’intéressant à Snyk est d’une part leur nombre, mais aussi la diversité de leurs profils. Il y a en effet des sociétés de capital-risque et de stratégie, mais aussi des investisseurs publics.
Ce tour de table est mené par Sands Capital Ventures et Tiger Global. On retrouve également de nombreux investisseurs existant à savoir: Accel, Addition, Alkeon, Atlassian Ventures, BlackRock, Boldstart Ventures, Canaan Partners, Coatue, Franklin Templeton, Geodesic Capital, Salesforce Ventures et Temasek. De nouveaux investisseurs ont également pris part, à savoir: Baillie Gifford, Koch Industries, Lone Pine Capital, T. Rowe Price et Whale Rock Capital Management.
Le rythme des opérations financières est donc assez soutenu, portant le montant total des fonds levés à près de 1,3 milliards de dollars, selon les données fournies par Crunchbase.
Snyk envisage de faire des acquisitions
Avec de tels montants, Snyk envisage à l’avenir de réaliser plusieurs acquisitions, si les opportunités se présentent. Le PDG Peter McKay, déclare à ce sujet: « Nous pensons qu’une partie de cet argent sera destinée à l’expansion inorganique. Nous avons fait trois acquisitions à ce stade et toutes les trois ont été très, très réussies pour nous. C’est donc définitivement un muscle que nous avons développé ».
La jeune pousse emploie actuellement 400 personnes, et compte doubler ses effectifs d’ici la fin de l’année. Mr McKay souligne également l’importance de la diversité des profils recrutés.
« Nous avons été en mesure de créer de nombreux bons programmes à travers le monde pour accroître cette diversité et notre culture a toujours été inclusive par nature car nous sommes très distribués. »
Alors que les solutions de développement sans codage tendent à croître (comme Appsheet rachetée par Google Cloud), il convient donc de rester dans la course technologique, pour conserver et développer ses parts de marché.
McKay évoque aussi la possibilité de nationaliser l’entreprise, du aux nombreux investisseurs publics présents. Il n’a donné toutefois aucune affirmation ferme sur le sujet, ni calendrier.
Yvan Dupuy
