nabla et la santé au féminin
Crédit photo: Nabla

Basée à Paris, la jeune pousse Nabla vient de lancer, le 8 avril dernier, son application pour la santé au féminin. D’une manière concrète, elle fournit une bibliothèque de contenus sur la santé des femmes à leur disposition. Ces derniers sont écrits par des professionnels du milieu, afin de leur fournir un maximum d’informations pertinentes sur différentes thématiques. Elle annonce une levée de fonds de 17 millions d’euros pour son développement, et vise la téléconsultation.

Démocratiser l’information sur la santé au féminin

Différents investisseurs ont été séduits par ce projet, et notamment Xavier Niel, Artémis et le fonds Firstminute Capital. Il faut dire que le parcours de son CEO, Alexandre Lebrun, a permis d’appuyer sa candidature auprès d’eux, grâce à son expériences dans deux start-ups précédentes, à savoir VirtuOZ et Wi.tai, qui ont depuis été rachetées par Facebook.

Parallèlement à la diffusion d’informations sur la santé féminine, elle veut aussi se développer dans le domaine de la médecine personnalisée. Elle a d’ailleurs lancé, en pleine crise du Covid-19, son application c19.info, mettant en relation des personnes en souffrance psychologique avec des psychiatres ou des psychologies, en fonction des symptômes évalués.

Elle a donc décidé de transposer cette première expérience de de création applicative à l’univers des femmes et à leur santé. Cette appli propose également des conseils et informations sur la contraception, domaine dans lequel le besoin est assez important:

Elles se sentent souvent mal accompagnées et peu écoutées”

Delphine Groll – Cofondatrice

Une version premium en cours de développement

Pour l’instant, elle propose une version gratuite de son app, pour se différencier de l’un de ses principaux concurrents, Alan, mais aussi de Biloba (pédiatrie). Grâce à la levée de fonds effectuée, elle compte développer une version premium, mais aussi développer les téléconsultations.

Si pour l’instant, les utilisateurs ne peuvent poser que trois questions par mois aux professionnels de santé, cette nouvelle version devrait offrir beaucoup plus de possibilités. D’un manière logique et naturelle, la téléconsultation viendra complété directement ce business modèle.

Signe de crédibilité et de sécurité, le site est déjà référencé par le ministère de santé. La prochaine étape est donc d’obtenir le remboursement de la sécurité sociale concernant les services médicaux qu’elle offre.

Elle attend aussi avec impatience le lancement de l’Espace Numérique de Santé (ENS) pour ne plus avoir à stocker ses données par elle-même, mais simplement pouvoir les collecter et les utiliser.

Yvan Dupuy