Lyko
L’application Lyko et son champ d’interaction © Lyko

Solutionner la problématique des trajets depuis et vers les aéroports est l’objectif premier de la start-up Lyonnaise Lyko. Pour y parvenir, la jeune pousse a sorti son lancé son service de VTC et covoiturage en juillet 2018.

Un rapprochement avec le service de VTC Le Cab

Afin de mettre en place son service, l’entreprise s’est récemment rapproché de l’entreprise de VTC Le Cab, récemment racheté par Snapcar. Dans sa première phase, Lyko est disponible pour les aéroports de Lyon Saint-Exupéry, et les trois aéroports Parisiens: Beauvais, Orly, et Roissy Charles de Gaulles. En septembre, l’entreprise prévoit d’étendre ses services à Marseille, comme l’affirme Laurent Bouzon, Co-Fondateur et PDG de Lyko.

Trois options sont disponibles pour les prestations offertes par Lyko: Lyko Pop est un service de co-voiturage entre particuliers low cost, et éco responsable. Lyko Pool propose quant à lui des VTC partagés. Enfin, Lyko Pro est un service de VTC haut de gamme, et plus rapide.

A Lyon, des services annexes sont proposés, comme un service de navettes partagées permettant de se rendre à l’aéroport, ainsi qu’un autre service permettant de réserver une place parking près de l’aérogare.

D’autres projets en vue

La start-up Lyonnaise travaille sur d’autres projets, comme celui de mettre en place un algorithme multimodal. Son but final serait d’agréger d’autres solutions de mobilité sur sa plateforme. Les transports en commun sont la première cible du process: “Nous souhaitons travailler en partenariat avec les AOM [Autorités organisatrices de la mobilité, N.D.L.R.], comme IDF Mobilités, pour développer les solutions les plus fluides et intelligentes possibles”, explique Laurent Bouzon.

A plus long terme, Lyko souhaite vendre sa plateforme aux aéroports, en la vendant en marque blanche aux gestionnaires des aéroports. Elle a déjà rassemblé près de 35000 utilisateurs en un an, preuve de son succès.

En terme de Business model, elle prélève une commission sur chaque transaction réalisée. Elle est en cours de discussion actuellement avec les aéroports de Paris, Lyon, Nantes et Marseille, afin de leur proposer d’intégrer sa technologie au cœur de leur interface.

Yvan Dupuy