Le 19 octobre prochain à Papeete, se tient le Digital Festival de Tahiti. A cette occasion, de nombreuses start-up entreront en scène pour mettre en avant leur domaine d’activité, savoir faire et compétences. Certaines d’entre elles sont passées par l’incubateur Prism. Ce dernier a été lancé en 2017 par la CCISM de Polynésie française (Chambre de Commerce, d’Industrie, des Services et des Métiers).
8 nouveaux entrepreneurs retenus pour la nouvelle promotion
A la base, un appel à projet a été lancé, générant 48 candidatures. 14 projets ont été pré-sélectionnés, et au final 8 entrepreneurs ont été retenus. Parmi celles-ci, nous pouvons citer Foodease, une plateforme de commandes en ligne de plats à emporter. Dans le même secteur, Tama’a box est un système de boîtes en verre consignées à destination des consommateurs et des restaurateurs.
“Les entrepreneurs polynésiens sont très orientés social business. Il y a beaucoup de solutions à impact social et environnemental“.
Capucine Moyrand, Responsable de Prism
Le start-ups sélectionnées vont pouvoir bénéficier de 6 mois d’accompagnement. Et, plutôt que de passer trop de temps sur un business plan, l’accent va être mis sur le prototypage du projet et sa commercialisation. Comme le souligne Capucine Moyrand, ils sont également invités à se structurer en équipe, car l’expérience prouve que c’est un facteur de succès.
Prendre en compte la particularité du marché Polynésien
Des solutions rencontrant un succès en Métropole ne peuvent pas forcément être dupliquée sur l’archipel du Pacifique.Ainsi, l’application Terenia?io a été développée spécifiquement pour proposer une nouvelle plateforme de covoiturage pour la Polynésie. Son créateur, Javan Rehiti , souhaite en effet de devenir le Blablacar du territoire Polynésien. Parmi les problématiques auxquelles il est confronté, les jeunes ne disposent pas d’une carte de paiement en ligne. Cependant, un système de règlement par SMS devrait voir le jour.
Tisser des liens avec la Frenchtech Française est également un but important pour Mme Moyrand, qui précise: “Notre législation est très contraignante. Ici, les sociétés n’ont pas de numéros SIRET, pas de statut SAS (Statut par action simplifié, NDLR). Il y a des barrières difficiles à lever du fait de notre réglementation qui n’est pas adaptée”
Parmi les start-ups de la quatrième promotion, citons:
–Tama’a Box: Elle propose un système de de boite sen verres consignées, à destination des consommateurs et des restaurateurs.
–Hello Scoot: Service qui propose la location de scooters électriques en libre service, rechargés par l’énergie solaire
–Try Tahiti: Plateforme d’achat en ligne qui vise à démocratiser l’accès aux produits éco-responsables, valoriser le made in Fenua, et l’artisanat local.
–Still Good: Solution permettant aux commerçants de produits alimentaires de réduire leurs pertes, et toucher une nouvelle clientèle.
–Seedout Fenua: Application ludique qui permet de financer sa compensation carbone.
–Foodeast: plateforme en ligne de commandes de plats à emporter
–To’a natural tahitian surfscreen: production d’un stick solaire 100 % naturel et fabriqué à Tahiti.
Yvan Dupuy