Selon une source proche de la société, Didi vient de mettre un coup d’arrêt à ses projets de lancements au Royaume-Uni, mais aussi plus largement en Europe. Initialement, elle avait le projet de s’implanter dans des grandes villes britanniques, mais plus largement en Europe Occidentale, afin de faire plus largement face à son principal concurrent Uber.
Didi travaillerait sur un plan de restructuration
Toujours selon les mêmes sources, Didi travaillerait sur un plan de restructuration de ses effectifs, soit via une réorganisation, soit en mettant en place une première vague de licenciements.
Pourtant, plus tôt cette année, elle avait montré des signes de bonne santé, en s’associant à Volvo car, pour sa flotte de robots-taxis. Mais cette décision arrive dans un contexte où les entreprises Chinoises sont soumises à des examens de plus en plus minutieux, vis à vis des pays occidentaux, et que Pékin réprime la confidentialité des données.
La société n’a pas fait de déclaration directe sur ce sujet, mais à déclaré sur le sujet:
“Nous continuons d’explorer de nouveaux marchés, en assurant la liaison avec les parties prenantes concernées dans chacun et en réfléchissant au moment de présenter nos services. Dès que nous aurons plus de nouvelles sur de nouveaux marchés supplémentaires, nous serons impatients de les communiquer”
On sait également que l’entreprise avait mis en place un réseau de talents au Royaume-Uni, précisant d’ailleurs le haut niveau de compétences de ces dernières, mais souligne que toutes les questions concernant le personnel restent confidentielles.
Huawei bannit du Royaume-Uni
Même si l’entreprise n’exerce pas sur le même domaine que Didi, le spécialiste en communication et télécoms Huawei a été banni de l’infrastructure 5G au Royaume-Uni. Elle a fait l’objet d’un examen minutieux de ses pratiques de sécurité par le National Cyber Security Centre britannique.
Huawei a été également victime par les restrictions strictes mis en place par les États-Unis sous Trump, vis-a-vis des entreprises Chinoises. Biden veut maintenir ces restrictions, tout en les assouplissant.
Dans le même temps, Didi a fait l’objet d’un contrôle minutieux de la part des autorités Chinoises, notamment pour tout ce qui touche à la confidentialité des données. D’ailleurs, plus tôt cette année, le régulateur de l’internet Chinois a demandé aux magasins en ligne, affirmant qu’elle collectait illégalement les données personnelles des utilisateurs.
L’annonce de cessation d’implantation en Europe et au Royaume-Uni est intervenue deux jours après que l’entreprise est levé la somme de 4,4Md$, lors de ses débuts en bourse de New York.
Yvan Dupuy
