Crédits: PIxabay

Chères lectrices, chers lecteurs,

C’est en Haut-Savoie que la start-up Kung pressing s’apprête à lancer un concept révolutionnaire: un service de pressing disponible 7j/7 et 24h/24. Nommé K pressing, il pourrait s’agir du premier distributeur automatique de linge , commercialisé à partir de début 2020.

La K-Box: une machine de dépôt et de réception du linge

D’une capacité de 25 mètres carrés, la K-Box pourra être implantée sur des lieux de passage à forte affluence, comme les gare, les autoroutes, ou bien encore les zones commerciales.

Via une application dédiée, le consommateur pourra trouver un point de pressing à proximité, et également suivre l’application de sa commande. La clientèle ciblée fait parti de la CSP+, classe grosse utilisatrice, qui dépose en moyenne 5 chemises et pantalons par semaine, contre 2,5 en moyenne pour les classes plus standards.

Les tarifs et les prestations proposées resteront les mêmes qu’en boutique. Ainsi, une fois le ligne déposé à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, celui-ci pourra être récupérable dans un délai de 72 heures.

Du coté pressing, le linge est récupéré par un convoyeur, grâce à un système de déverrouillage électromagnétique, contrôlé par des caméras intérieures et extérieures avec alarmes. Une fois récupéré, il part dans une usine de traitement centralisée.

Un investissement de 1000 euros par mois et par machine

Sylvain Dizerens, est le président général de KUNZ. Il est le petit-fils du fondateur Charles Kunz. Ce dernier a crée son premier atelier de teinture à chêne-bourg, près de Genêve, en Suisse.=, avant de s’installer à Gaillard en Haute-Savoie.

Puis, en 2014, l’entreprise familiale devient Kunz Pressing, située à la Roche Sur Foron.

Ce système existe déjà en B2B en Italie dans des établissements type hôpitaux par exemple, mais pas en B2C en Europe

Sylvain Dizerens, président général de KUNZ

Actuellement, la société emploie 110 personnes, et réalise 7,5 millions d’euros. Elle est confrontée à de nouveaux modes de consommation tournés vers l’immédiateté et la consommation éco-responsable.

Des impératifs auxquels répond la K Box, même si la fabrication de chaque machine coute environ 45000 euros. Mais pour son directeur, il s’agit d’un impératif: “Nous devons repenser son modèle économique en plaçant l’innovation au cœur” .

Pour le pressing exploitant, qu’il soit du réseau Kung ou non, l’investissement moyen sera de 1000 euros par mois et par machine. La solutions pourra être implantée dans n’importe quel zone de forte affluence: gares, ou encore quartiers d’affaires.

Une première K Box devrait être déployée d’içi fin 2019, puis 12 autres en 2020.

Yvan Dupuy