klassroom

Chères lectrices, chers lecteurs,

La start-up klassroom vient de séduire plusieurs investisseurs, qui lui permettent une levée de fonds de l’ordre de 500 000 euros. Son objectif pour 2018 est de se développer à l’international.

Une croissance rapide dans 15 pays

Plusieurs investisseurs de renom ont participé à la levée de fonds de la jeune pousse. Citons par exemple: Xavier Niel, la famille Afflelou, Bris Rocher, Sebastien Breteau, Moic Toulemonde, Arnaud Menjucq, Johnatan Azoulay et Vincent Klingbeil.

D’après les fondateurs, la croissance à l’étranger à été plus rapide que prévu, justifiant de trouver les moyens pour répondre à la demande. Franck David Cohen déclare:

En un trimestre, notre activité a été multipliée par vingt par rapport à la même période en 2016. Nous avons surtout une croissance organique très rapide dans une quinzaine de pays, de la Bolivie à la Finlande en passant par Hong-Kong. Cela a bousculé notre stratégie.

Aujourd’hui, ce sont près de 350 professeurs qui utilisent l’application quotidennement, pour communiquer aussi bien avec les élèves que les parents.

L’hémisphère Sud en priorité

L’hémisphère sud fait parti des priorités de l’entrprise, et notamment l’Australie. Franck David Cohen donne des précisions à ce sujet:

Notre marché est très saisonnier. Beaucoup de professeurs créent leur classe sur Klassroom à l’été ou en septembre, au moment de la rentrée de début d’année. Seuls quelques uns profitent d’un voyage scolaire pour découvrir l’application en cours d’année. Or, dans l’hémisphère Sud, le début d’année a lieu en février-mars. Nous développer en Amérique latine, par exemple, nous permet d’équilibrer notre activité.

C’est sur son modèle payant que l’entreprise axe sur sa stratégie, car l’éducation coute plus cher à l’étranger qu’en France. Les parents et professeurs sont donc plus enclins à payer.

Yvan Dupuy