Alors que de nombreuses entreprises cherchent à relancer leur activité après le confinement, la communication par le Goodies est un moyen simple et rapide de se rappeler aux esprits des clients et prospects. Une donne qui n’a pas échappée à l’équipe de la jeune start-up Gift For Change. Cette dernière vient de lever un million d’euros, afin de renforcer sa présence dans le domaine du green goodies.
Des goodies éco-responsables et engagés
On reproche souvent aux goodies distribués lors de salons ou d’évènements extérieurs d’être laissés dans des tiroirs: clé-usb, stylos, chargeurs de téléphone, pins, jetons de caddies…Une cause pour laquelle Alexis Krycève, a décidé de lutter. Sa start-up, Gift for Change veut proposer des goodies éco-responsables et engagés.
Et autant dire que ce nouveau concept à séduit les investisseurs, puisque la levée de fonds a été effectuée auprès d’INCO Investissement, Aviva Impact Investing France et de ses business angels historiques. De nouveaux fonds qui vont lui permettre de changer d’échelle de croissance, en recrutant notamment de nouveaux collaborateurs, notamment dans le marketing, mais aussi “investir dans le numérique” comme l’explique le co-fondateur.
A relire: “Start-ups, Relancez votre activité après le déconfinement grâce à la communication par l’objet”
Contrairement aux goodies classiques qui sont distribués de manière massive, et à grande échelle, avec un espoir de conversion de l’ordre de 1 à 2%, Mr Krycève compte établir une relation durable entre le client et la marque, notamment grâce à une vision commune et partagées des valeurs.
Une partie des bénéfices reversée à des associations
Si une entreprise vend ou distribue des goodies à ses clients afin de lutter contre la déforestation (vous pouvez vous aussi participer via le concept ecotree), faciliter la scolarisation des enfants ou encore soutenir les enfants malades, une partie des bénéfices sera à une association. C’est içi que la notion d’engagement par l’objet prend tout son sens.
Le gros plus concernant la fabrication des produits de l’entreprise est qu’ils proviennent d’ESATS, permettant à de nombreuses personnes handicapées de pouvoir travailler.
Depuis son lancement, la start-up a parcouru un parcours conséquent. Mr Krycève revient d’ailleurs sur ses débuts: « Nous avons créé un bracelet à l’effigie du stade de France pour le tournoi des 6 nations. Nous l’avons vendu aux supporters en leur expliquant que pendant la diffusion du tournoi, l’équivalent de 2000 terrains de rugby seraient frappés par la déforestation »
L’offre de la start-up a ensuite évolué vers le B2B: « Nous avons beaucoup de pièce fabriquées manuellement, nous avons dû travailler sur l’optimisation de nos process pour réduire les coûts » affirme-t-il.
L’entreprise compte aujourd’hui de nombreuses grandes enseignes, comme Monoprix, Besson Chaussures, ou bien encore la Fnac.
Quoi qu’il en soit , cette opération financière va permettre à l’entreprise de s’établir un peu dans le domaine des green concepts.
Yvan Dupuy