Foodles
Crédit photo: Foodles

Foodles veut repenser et rénover la restauration collective. Pour y parvenir, elle a développé des réfrigérateurs connectés, capables d’être garnis tous les jours par des plats de traiteurs. Les salariés de leur coté, peuvent pré-commander leur repas via une application dédiée. Basée en région Parisienne, elle vient d’effectuer une levée de fonds de 31 millions d’euros en série B.

De grands groupes déjà séduits par l’offre de Foodles

Fondée en 2015 par Clément Bonhomme et Michael Ormancey, Foodles et ses frigos connectés à déjà séduit des grands groupes comme la SNCF ou bien encore Gecina.

Face à une demande montante d’une nouvelle forme de restauration collective dans le contexte du Covid-19, son concept remporte donc un succès certain. Les investisseurs ont donc répondu présent pour son besoin de financement. Parmi les investisseurs principaux, citons InfraVia Growth, BPI France et son fonds Large Ventures, ainsi que plusieurs investisseurs historiques.

En terme d’avantages pour les entreprises clientes, Foodles affirme que sa solution est trois fois moins chère que les solutions de restauration collective classiques, et peut être installée en 48 heures seulement.

Les utilisateurs disposent, quant à eux, de deux moyens pour se restaurer: ils peuvent soit passer une commande via l’application la veille pour le lendemain, ou bien se servir directement parmi les plats disponibles dans le frigo.

Chaque, ce sont pas moins de 8 plats différents qui sont proposés par les traiteurs partenaires, pour des prix ne dépassant pas 4,90 euros, et 1 à 2 euros pour les entrées.

Une traçabilité en temps réel

Afin d’ouvrir le frigo, l’utilisateur doit scanner un QR code. Une fois servi, il n’a plus qu’a refermer le frigo. La facturation s’effectue quant à elle automatiquement, grâce à des antennes RFID.

En effet, chaque plat est identifié grâce une puce accolée, et la plateforme récupère ensuite ces données. Grâce à cette technologie, l’adaptation du nombre de plats se fait automatiquement, ce qui permet de limiter le gaspillage alimentaire, grâce à une traçabilité en temps réel. Un créneau auquel s’intéresse d’ailleurs de nombreuses jeunes pousses, tels que Phenix et sa lutte contre les invendus alimentaires.

Les réfrigérateurs sont quant à eux de fabrication 100% Française. Les livreurs et préparateurs de commandes sont quant à eux tous salariés en CDI, et la jeune pousse a noué de nombreux partenariats avec des associations à vocation sociales. L’offre de Foodles est donc parfaitement adaptée pour les entreprises ne disposant pas locaux adaptés, ou qui proposerait une solution avec un coût trop élevé.

Foodles est basée à Clichy, et vise un chiffre d’affaires de 100 millions d’euros d’ici l’année 2025.

Yvan Dupuy