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Les invendus restent toujours une problématique importante pour entreprises spécialisées dans la vente de vêtements et de chaussures d’occasion. Consciente de cette situation, la start-up Faume veut leur permettre de pouvoir créer un site de vente leur étant spécialement dédié. Cette dernière a annoncé, ce 21 juin, une levée de fonds de l’ordre de 2 millions d’euros.

Plusieurs investisseurs séduits par Faume

Ils sont nombreux à avoir participé à cette levée de fonds, mais c’est principalement Digital Ventures (BPI France) qui a été principalement impliqué. Plusieurs Business Angels ont également pris part à l’opération, mais aussi plusieurs investisseurs privés: Michaël Benabou (vente privée), Thibauld Elzière et Eduardo Ronzano.

Avec tout juste 1 an d’existence, la start-up a lancé une marque blanche permettant aux entreprises de créer leur propre site de revente de vêtements et de chaussures d’occasion.

Chaque site est entièrement personnalisable, et es clients peuvent demander à y renvoyer leurs produits, en échange d’un bon d’achat. Faume prend ensuite la relève, en reconditionnant ces produits, et en les remettant en vente sur le site web.

Le reconditionnement peut passer par plusieurs opérations spécifiques:

  • Nettoyage
  • Repassage
  • Réparation
  • Photographie
  • Stockage avant d’être revendus

Faume est relativement seul sur son segment de marché, car elle ne propose pas de vente de particulier à particulier, comme peut le faire Vestiaire Collective ou bien encore le Bon Coin.

Le marché de seconde main poussé par la crise

La crise sanitaire du Covid-19 a poussé de manière conséquente le marché de seconde main concernant les vêtements et chaussures d’occasion. Plusieurs marques ont donc été séduites par le concept de Faume, comme Aigle, Balzac, Delsey et Isabel Marant.

Grâce à cette levée de fonds, Faume veut donc pouvoir accompagner plus d’entreprises sur ce créneau, y compris à l’international, avec un objectif de 300 000 articles reconditionnés cette année.

Pour y parvenir, elle annonce vouloir mettre en place une campagne de recrutements dans les 12 prochains mois. Si ce marché représente à l’heure actuelle 28 milliards de dollars (2019), il devrait peser 51 milliard d’ici 5 ans.

Yvan Dupuy