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L’équipe SmartVr

Chères lectrices, chers lecteurs,

La jeune pousse du esport SmartVr propose aux professionnels du loisir d’ouvrir leur propre arène d’esport en réalité virtuelle. Elle effectue aujourd’hui une levée de fonds de l’ordre de 2 millions d’euros. Cette dernière devrait lui permettre de passer de 200 salles, à plus de 1000 dans le monde.

Une offre clés en mains aux professionnels du secteur

Lancée en janvier 2018, la start-up s’est rapidement imposée sur le marché de l’esport en réalité virtuelle. Elle a été co-fondée par Jean Mariotte, Sarah Timarche, Stéphanie Belle et William Klein.

S’adressant aux professionnels, sa solution clé en mains s’adresse aux professionnels du loisir, comme par exemple les parcs d’attractions, les casinos, les salles de jeux…

Jean Mariotte

« Au départ, nous sommes un studio, nous ne vendions donc que la licence de nos jeux mais nous nous sommes rapidement rendus compte que nos clients, bien que très intéressés par la réalité virtuelle, n’avaient pas les connaissances techniques pour implanter eux-mêmes cette technologie dans leur offre. Depuis que nous proposons l’offre ‘clé en main’, nous sommes devenus beaucoup plus attractifs

SmartVr ouvre une nouvelle salle tous les mois

SmartVr ouvre en moyenne une nouvelle salle tous les mois. A moyen terme, elle compte passer de 200 salles dans le monde à plus de 1000. Ce développement est rendu possible grâce à la levée de fonds deux millions d’euros, récemment réalisée avec le fonds Trust Esport .

Grâce à cette opération, la start-up compte également renforcer ses effectifs. Comptant actuellement 21 salariés, elle affiche clairement sa volonté d’avoir plus de personnel:

« On va recruter une dizaine de personnes d’ici la fin de l’année et une cinquantaine à horizon 2020 », dévoile Jean Mariotte qui ajoute chercher plutôt des profils de business developers dans le but de passer à l’échelle, notamment en renforçant la présence de smartVR à l’étranger. « Aujourd’hui nous sommes présents dans de nombreux pays avec notre offre de licence mais seulement en France et en Belgique sur la partie ‘clé en main’. Nous souhaitons vivement faire croître cette activité, particulièrement aux États-Unis où la demande est forte et où notre produit n’a pas besoin d’adaptation »

Parmi les autres pistes de développement, la piste du VR at home est également envisagé. Et, même si le marché des particuliers n’est pas encore tout à fait prêt pour accueillir ce type de produit, le potentiel à l’avenir est important, vu le développement croissant du loisir.

UN sujet sur lequel le co-fondateur conclut:

« Nous avançons pour l’instant en BtoB mais nous nous tenons prêts pour les particuliers. Tout ce que nous développons sera facilement transposable pour une offre orientée BtoC »

Yvan Dupuy