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Crédit photo: Dendra Systems

La déforestation est un sujet sensible pour l’écosystème planétaire. A ce titre, certains start-ups ont souhaité apporter leur pierre à l’édifice pour lutter contre ce phénomène, et mieux le maîtriser. C’est le cas de la jeune pousse Dendra Systems. Fondée en 2014, cette dernière a décidé d’exploiter la combinaison entre intelligence artificielle et drones pour pouvoir mieux remplir sa mission. Ayant déjà séduit plusieurs investisseurs (One Ventures, Airbus Ventures, Future Positive Capital, et Chris Sacca’s LowerCarbon.), elle a déjà levé en septembre 2020 la somme de 10 millions de dollars.

Exploiter les nouvelles technologies pour lutter contre la déforestation

Les nouveaux moyens de micro-mobilités comme les drones et l’intelligence artificielle permettent à Dendra Systems de pouvoir proposer un diagnostic précis sur l’état du terrain, met de l’écosystème qui l’entoure: évaluation des terres abîmées, érosion des sols, identification de chaque espèce d’arbres identifiés sur une certaine surface donnée.

Pour parvenir à une telle prouesse, Dendra Systems exploite des captures de données ultra haute-résolution , qui seront ensuite analysées et traitées par intelligence artificielle, avec des algorithmes spécifiques autour de l’écologie.

Prévoir la restauration de l’écosystème

Une fois ce diagnostic établi, elle va se focaliser sur la restauration de l’écosystème écologique du terrain et de la surface analysée. C’est ici que les drones peuvent entrer en action. Ils sont effet en mesure de contribuer au rétablissement de l’écosystème, avec la capacité de semer120 graines par minutes, soit 150 fois plus que les méthodes traditionnelles utilisées. La notion de sécurité de travail est aussi préservée sur le terrain, comme aucun personnel n’est mobilisé au sol.

Mais, Dendra Systems ne s’arrête pas à cette phase de reforestation en semant des graines avec les drones. En effet, dans le cadre de son process complet, La jeune pousse suite par la suite les effets de son process, en menant des analyses post-semences, pour voir comment ces dernières évoluent sur le terrain au fil du temps. L’objectif final est bien sûr de restaurer complètement l’écosystème précédent, et chiffrer la capacité de capture du carbone , sans pour autant aller sur le terrain, et donc réduire les risques du travail.

Des projets à l’international

Toutefois, la start-up n’a pas pour objectif de parvenir à elle seule à la restauration du macro-écosystème, qui s’avère une tâche plus que titanesque. Elle compte pour y parvenir revendre sa solution à des entreprises d’une taille plus importante, qui veulent s’impliquer dans la restauration environnementale. On sait aujourd’hui que beaucoup de clients prennent en compte cette valeur dans leurs critères d’achat notamment.

Elle commence donc à exporter son concept à l’international, avec une présence dans 11 pays, et 38 projets en cours.Parmi les grands comptes qui sont actifs en la matière, citons Glencore, avec laquelle elle collabore depuis 2018 pour réhabiliter les sites d’exploitation minières.

Une jeune pousse présente et active en matière de déforestation et dans les concepts verts écologiques, qui sont de premiers ordres à l’heure actuelle.

Yvan Dupuy