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Chères lectrices, chers lecteurs,

La start-up Sancare a développé un logiciel utilisant le machine learning qui sait détecter les pathologies dédiées dans un dossier patient, et en déduire les actes médicaux réalisés. Ce dernier rend plus facile la tâche des médecins en terme administratif, et permet aux hôpitaux de facturer plus précisément leurs actes médicaux à l’assurance maladie.

Accélérer la recherche et le développement de son logiciel

Bouclée auprès d’Elaia Partners, du groupe Davidson et de business angels, la levée de fonds de 1 million d’euros de Sancare va lui permettre d’améliorer son logiciel en terme de machine learning, mais aussi d’accélérer son déploiement commercial.

Sancare a en effet eu l’idée de développer un logiciel qui, a partir d’une nomenclature officielle et en fonction des actes enregistrés par les hôpitaux et les cliniques, est capable de reconnaître les pathologies et actes similaires. Une démarche qui évite au personnel médical ou administratif de devoir codifier à la main chaque dossier, en réduisant en parallèle le risque de codification.

Automatiser le reporting des actes médicaux

Les hôpitaux et cliniques facturent la prise en charge des actes médicaux à l’assurance maladie, qui les rembourse sur une base tarifaire établie à l’avance. Cependant, cette tarification à l’acte comporte de nombreuses limites. Il suffit en effet qu’un médecin ou le personnel administratif oublie un acte dans le dossier, ou que la personne chargée se codifier les actes se trompe, pour que l’hôpital ne puisse facturer  un acte qui pourtant a bien été réalisé.

L’outil de Sancare permet permet d’automatiser la codification de cas récurrents, ou ne présentant aucune complication. Les pathologies plus complexes et les longs séjours peuvent également être pris en charge, le logiciel proposant des codes d’actes adaptés à la pathologie.

« Des contrôles qualité sont effectués régulièrement pour que les personnels puissent vérifier que les transcriptions soient exactes et prendre confiance en l’outil”-Thomas Duval, cofondateur de la startup.

Face à cette innovation, l’outil a déjà été adopté par une vingtaine d’établissements, et fonctionne uniquement en local, ce afin de réduire les risques de cybercriminalité.

Avec près d’un millier d’établissements hospitaliers et cliniques d’une taille suffisante pour utiliser le logiciel, la start-up dispose d’un potentiel de marché important pour son développement technique et commercial.

Elle réfléchit aussi à l’export, mais compte d’abord conquérir le marché national.

Yvan Dupuy