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Chères lectrices, chers lecteurs,

Spécialisée dans les repérages en shopping sur différents sites commerçants, la start-up Cleep lève la somme de 400 000 euros auprès de Sta Partners. Elle affiche des ambitions à l’international, notamment les Royaume-Unis et les États-Unis.

Se différencier des autres avant tout

Cleep l’affirme haut et fort: l’application qu’elle développe n’est pas une énième application de Whitelist. A ce titre, Julien Bloch, cofondateur et CEO de Cleep déclare à son sujet:

« Nous achetons beaucoup en ligne et nous avons rapidement constaté qu’il nous manquait un outil pour recenser nos repérages, notamment lorsqu’il s’agissait d’un achat assez pointu qui nécessitait de scanner les forums ou les retours d’expérience sur les réseaux sociaux. Il existait des solutions approximatives, comme Pinterest ou les wishlists mais nous souhaitions plutôt créer un panier d’achats qui fonctionnerait sur tous les sites et que l’utilisateur serait libre de valider ou non. »

S’intéresser à l’exploration plutôt qu’à l’achat en lui-même

Pour Cleep, c’est la phase exploratoire qui est avant tout intéressante à exploiter. Son Ceo déclae:

 « L’idée est d’aider les utilisateurs à naviguer sur le web au milieu de toutes les sollicitations commerciales qu’il abrite. Aujourd’hui, l’utilisateur est sur-stimulé, même sur les réseaux sociaux via les influenceurs et reçoit énormément de contenus commerciaux, ce qui peut être oppressant. »

La jeune pousse veut donc éclaircir le parcours de l’utilisateur au milieu des offres commerciales, afin de lui donner plus d’air, et de pouvoir décider plus facilement. L’outil se présente comme une application mobile, la majorité des achats se faisant par ce biais là, à l’heure actuelle. Concrètement, l’utilisateur peut enregistrer une liste de produits qui l’intéresse, pour pouvoir l’explorer plus tard, et prendre le temps de la décision.

La levée de fonds va lui permettre d’étendre son déploiement à l’international, notamment vers les Etats-Unis et le Royaume-Unis, qui sont sont considérés comme des temples de la consommation.

« C’est un véritable test car si ça prend là-bas, ça prendra dans le reste du monde d’ici quelques mois, prédit Julien Bloch. Et les États-Unis ont un écosystème qui fait qu’un bon démarrage là-bas permet de se développer plus facilement ailleurs ensuite.«

Yvan Dupuy