Meditect

Spécialisée dans la traçabilité des médicaments, la start-up Bordelaise Méditect a annoncé ce 06 mai une levée de fonds de l’ordre de 1,5 M€. Cette opération a été menée en collaboration avec BPI France Aquitaine, LBO France, la région Nouvelle-Aquitaine, ainsi que d’autres Business Angels. Elle souhaite déployer sa solution qui a pour but de lutter contre la vente de faux médicaments.

Objectif: certifier l’authenticité d’un médicament

C’est via le développement d’une application mobile que la jeune pousse rend possible la vérification de l’authenticité d’un médicament, grâce à la technologie blockchain. Trois étapes sont nécessaires pour valider un médicament.

La première d’entre elle concerne les pharmacies partenaires, qui authentifient leur inventaire en scannant chaque boîte de leur stock. Un process qui permet de certifier la distribution des médicaments. Les clients pourront, grâce à l’application Meditect Patient, vérifier l’authenticité du médicament. (seconde étape). Enfin, le tableau de bord Meditect permet aux laboratoires pharmaceutiques de visualiser les données liées à la distribution de leur produit.

L’application est actuellement déployé en en côte d’ivoire dans 300 pharmacies partenaires, ce qui représente 30% du réseau national. La jeune pousse compte être active sur le territoire, en étendant ses services au Cameroun et au Sénégal. L’entreprise a choisi l’Afrique, car c’est l’un des pays au monde le plus touché par la contrefaçon de médicaments.

Une collaboration avec le laboratoire Français UPSA

A l’heure actuelle, Meditect ne compte qu’un partenariat Français, avec le laboratoire UPSA. Ce dernier concerne le médicament Efferalgan, médicament le plus utilisé en Afrique Francophone. Le communiqué de presse précise: “A l’avenir, la start-up ambitionne de sécuriser l’intégralité des médicaments en Afrique subsaharienne en collaboration avec l’ensemble des laboratoires exportateurs”

D’après l’OMS, les médicaments falsifiés causent chaque année la mort de 100 000 enfants en Afrique de l’Ouest. Les plus dangereux sont les anti-paludéens, qui, si ils sont administrés en cas de sous-dosage, peuvent provoquer des résistances aux germes.

Yvan Dupuy